lundi 15 juin 2009

La fuite en avant


L'article ci-joint cherche à justifier l'opération en procédant par des affirmations non étayées.

Il affirme ainsi que les effectifs de la police municipale sont trop à l'étroit dans les locaux actuels de la rue Ernest André.

La police municipale est rue Ernest André depuis plus de 6 ans.

L'adjoint en charge de la police en était déjà responsable à l'époque. Elle n'a jamais hésité à mettre en difficulté les membres des équipes auxquelles elle a appartenu. Pourtant elle n'a jamais évoqué l'exigüité invoquée aujourd'hui.

On le comprendra d'autant mieux que les policiers sont censés être sur le terrain et non dans des bureaux. Quant au public il n'a guère d'occasion de se rendre au poste de police et actuellement les visiteurs quotidiens se comptent sur les doigts des deux mains.

Selon l'auteur de l'article les motivations de cette opération qui coutera 210.000 euros seraient :
  • le respect des normes en vigueur, qui donneront plus de 260 m² aux policiers contre 188 m² aujourd'hui,
  • augmenter le nombre de logements sociaux pour combler le retard de la Ville
  • être financièrement raisonnable dans la mesure où la vente de l'ancienne parcelle compensera pour l'essentiel les 825.000 euros déboursés pour acquérir le 17 rue Thiers.
Et il conclut que cette opération sera globalement positive...

Décryptons ensemble la désinformation du dernier VESINTOX Magazine :

Quant à l'intérêt physique de l'opération :
Il nous est expliqué que le local de la rue Thiers mettra plus de m² à la disposition des policiers... pourtant pour combler le retard en logements sociaux, on va construire là où il y a le moins de m² !

Quant à l'intérêt économique de l'opération :
On sait le sens donné à l'expression "pour l'essentiel".
Parions qu'en réalité la vente de la rue Ernest André ne compensera pas les 825.000 euros plus frais déboursés pour acquérir le 17 rue Thiers.

Ce syllogisme est d'un cynisme scandaleux !
On oublie de mentionner les travaux réalisés en 2003, lors de l'installation de la police. Ces travaux vont être perdus avec le transfert rue Thiers...

En ne citant que les 825.000 euros déboursés pour l'acquisition on fait comme si les 210.000 euros annoncés pour aménager le 17 rue Thiers ne devaient pas être pris en compte pour déterminer si l'opération est financièrement équilibrée...

Ne parlons pas de la perte sèche que ces travaux représenteront lorsque la modification du POS aura rendu la parcelle constructible...

Pour une présentation honnête de l'opération il aurait fallu expliquer qu'il s'agit d'une fuite en avant tentant de dissimuler le caractère contestable de l'acquisition ...

... et que l'aspect globalement positif de l'opération est seulement pour le RPV qui risquera moins de questions quant au bien fondé de cette acquisition pour le moins suspecte.

jeudi 11 juin 2009

Hommage à la Présidente et au Trésorier du Théâtre du Vésinet

Retour au message initial


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACAL

Le 10 juin 2009

Déclaration d ‘Alain-Marie FOY, maire honoraire du Vésinet

Mesdames, Messieurs,

Devant vous tous je tiens à m’adresser à Martine de LABARRE et à Bernard MOULINET qui, pas plus qu’aucun d’entre vous, ne savaient que j’allais parler d’eux ce soir.

Vous avez décidé de mettre fin à vos fonctions alors que le prochain renouvellement général du Conseil d’administration de L’Association du Centre des Arts et des Loisirs n’interviendra qu’en 2010.

Je voulais vous dire que, si je comprends bien vos raisons, on ne peut que regretter vos démissions.

En effet,vous avez eu à cœur, durant ces années où vous avez exercé, comme un tandem bien rodé, vos fonctions de Présidente et de Trésorier, de répondre, avec les deux directeurs successifs, P.MONTELEON et E .PLASSARD, aux attentes des spectateurs et des élus.

Je voudrais mettre en exergue les éléments-clés, pour moi, de votre bilan et je ne vais pas chercher à distinguer la part qui revient à chacun de vous deux.

  • vous avez entretenu une volonté d’éclectisme de la programmation dont le directeur assume la responsabilité,
  • vous avez manifesté une volonté d’ouverture plus grande vers les familles et permis l’acclimatation de formes plus contemporaines d’expression artistique, sans pour autant qu’elles soient révolutionnaires,
  • vous avez assuré le développement espéré du cinéma Jean Marais ainsi que des expositions,
  • vous avez su coopérer avec les forces vives culturelles locales et je sais qu’elles sont une des richesses du VESINET et qu’il faut les encourager et les soutenir autrement qu’en paroles - leur accès aux installations diverses de cet édifice est essentiel et vous avez entretenu des liens efficaces avec la Bibliothèque municipale, les Écoles, le Conservatoire municipal Georges BIZET, l’Harmonie Municipale et les Associations locales à vocation culturelle que je ne citerai pas de peur d’en oublier ne serait-ce qu’une !
  • vous avez su travailler de confiance avec les personnels administratifs et techniques de la Ville,
  • vous avez su entretenir la mobilisation de la valeureuse et petite équipe qui fait fonctionner ce vaisseau impressionnant qu’est un théâtre,
  • pour terminer vous avez su conjuguer une programmation diversifiée et de qualité avec l’impératif souci de l’équilibre financier, chose difficile en raison des incertitudes inhérentes à l’activité d’organisateur de spectacles, quand on sait que la mode joue un grand rôle auprès du public, et que la concurrence des salles voisines (Rueil, St Germain, Sartrouville) en matière d’offre culturelle et tarifaire peut avoir des effets néfastes.

Voilà ce que je voulais dire en vous remerciant, à titre personnel et au nom des vésigondins qui fréquentent notre Théâtre.

Ils n’imaginent pas, car vous êtes très discrets, vous ne brûlez pas les planches, toute la somme de travail, l’énergie et la salive que vous avez dû dépenser pour que le Théâtre du Vésinet reste le flambeau de notre vie culturelle.

En cela, vous avez rempli votre contrat et justifié la confiance que les membres de l’assemblée générale et du conseil d’administration, avaient placée en vous, pour ne pas parler de Michel LEPRAT ou de moi-même.

Je remets ce texte à E. Plassard pour qu’il le joigne au procès-verbal de cette Assemblée Générale.

Alain-Marie FOY

Maire honoraire du Vésinet

mardi 2 juin 2009

l'AG d'AEB

début de l'article
L'assemblée était bien achalandée. Alors que le bureau se félicitait d'avoir passé le cap des cent adhérents, on comptait dans la salle une quarantaine de personnes. Tous les conseils d'administration aimeraient faire autant recette.

Dépourvue d'esprit partisan mais déterminée dans son amour des lieux la réunion s'est donnée un maitre-mot : Qualité !

Oui le projet est nécessaire : il faut de nouveaux logements et il faut des logements aidés parmi ceux-là.

Oui le projet doit être ambitieux : la Ville-parc, exemplaire depuis Napoléon III, doit continuer de montrer l'exemple en innovant tout en respectant l'environnement.

Oui le projet doit être porteur : l'État propriétaire et promoteur se doit de montrer le chemin et de défendre la politique de solidarité et de développement durable qui est la sienne.

Mais tout cela ne peut se concevoir qu'à deux conditions :
  1. Un véritable respect de l'écologie : pas de pollution dans une Ville-Parc
  2. Un véritable respect de la Qualité : du beau, du sûr, du travaillé... ni à-peu-près, ni bâclage...
Pour éviter cette pollution, pour donner une chance au beau, au sûr, au travaillé, il faut du temps.

Or le temps manque cruellement
La Ville s'est fixé un calendrier alarmant

Les études sont menées à la seringue : le chemin de ronde a été fermé 8 mois pour travaux. On lance des comptages 15 jours seulement après sa réouverture, sans même s'assurer que les usagers ont retrouvé leurs usages !

La concertation annoncée ne se retrouve pas dans la parcimonie avec laquelle les demandes d'information sont servies.

Sauf s'il s'agit d'un simulacre le calendrier n'est pas compatible avec la réalité.

L'association a d'abord souhaité alerter la Ville sur les dangers visibles par une lettre adressée au maire des lieux.

Devant l'inanité de la réponse de l'adjoint délégué, l'association vient de publier, le 29 mai, un communiqué.

En outre l'association attire l'attention de tous nos concitoyens, des Croissillons, des Alpicois et de tous ceux qui sont attachés au caractère exceptionnel du Sud de la Boucle pour les inviter à venir nombreux à la prochaine réunion publique organisée par la mairie

Gymnase Princesse
jeudi 4 juin 2009
à 20h30

La machine à perdre

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Il faut dire que le maire n'aime pas beaucoup le Sport en général et les sports collectifs en particulier.



Son délégué, élitiste par déformation professionnelle, n'a de considération que pour les sports nobles.
Les jeux de ...ball n'en font pas partie.


Ajouté à la Politique du pire cela a conduit la liste R.P.V. de Robert Varese à amputer de 25% les subventions de l'Union Sportive du Vésinet.

Cette mesure imprudente laisse l'association exsangue, avec un déficit de plus de 180.000 euros.

Outre la mise en cause que cela pourrait valoir à la Ville il faudra compter dans les effets collatéraux la mise à mal de plusieurs activités sportives.

Première victime la section Football que nos treize ans ont pourtant empli de fierté ce week-end.

L'année prochaine, victime des coupes budgétaires, de la diminution des subventions et des exigences toujours plus importantes de la Fédération Française de Football les catégories : "Seniors", pourtant en 1ère division de district, 18 ans et 15 ans passeront à la trappe.

Le 1er Vice-Président de la Communauté de Communes de la Boucle de Seine, ne s'en formalisera pas. La majorité des membres de ces catégories venaient de communes voisines.

Quant aux Treize ans, aux Benjamins, Poussins et Débutants il leur faudra découvrir des initiateurs amateurs.
Le Club ne peut plus payer les entraineurs diplômés munis de leur BAFA et des diplômes de la Fédération Française qui accompagnaient hier encore nos équipes sur les pelouses à Versailles et ailleurs.