jeudi 24 septembre 2009

Commentaire d'EUTERPE du 8 juillet 2009

Conservatoire de Musique - Expression du mécontentement de parents d'élèves

Nous sommes très attachés au Conservatoire du Vésinet où nos enfants sont élèves depuis plusieurs années. Nous venons vers ce blog car c'est un moyen de se faire entendre.

Notre intention est de permettre à nos enfants de pouvoir s’épanouir musicalement dans un Conservatoire où ils soient au cœur des préoccupations de la Direction.

Or, force est de constater que cette année 2008-2009 est tout sauf satisfaisante, tant du point de vue des élèves que pour leurs parents.

En qualité d’école, le Conservatoire se doit non seulement d’offrir la qualité de suivi que peuvent attendre les parents d’élèves mais aussi de présenter son projet pédagogique. Or, aucune réunion d’information et de partage n’a été proposée aux parents en début d’année, ni plus tard.

Dans le courant de l’année, nous n’avons eu quasiment aucune visibilité sur la progression des enfants. Rares sont les carnets de correspondance où figuraient des notes. Les parents n’ont pas de moyens pour suivre, il y a un effet « tunnel » total jusqu’aux examens si on ne force pas un rendez-vous.

Tout le monde a noté aussi que les séances d’audition ne sont plus accessibles aux parents et aux autres élèves et qu’il y a eu, par rapport aux années passées, fort peu de manifestations collectives de jeunes musiciens. Comme si le Conservatoire avait moins de vie …

Signalons aussi, lors d’indisponibilité de professeurs, le peu d’information pour notifier leur retour, le peu de rattrapage de cours et aucun remplacement au pied levé par la Direction comme il était coutume auparavant pour maintenir la bonne prestation de l’école.

Continuons par l’organisation des examens de fin d’année. La décision de faire passer tous les examens devant la Directrice même lorsqu’il s’agit de passages dans un cycle a induit un engorgement, notamment le mercredi 17 juin, où les enfants convoqués à 19h ont été reçus dans la salle d’examen à plus de 22h. Chaleur, faim, fatigue affectent tous les malheureux candidats, mais aussi certainement l’examinatrice qui expédie ceux de fin de soirée en les ayant à peine écoutés. Que valent ces notes d’examen qui conditionnent le passage ?

La Directrice n’a formulé aucune excuse, ne s’est inquiétée ni de faire prévenir les parents des enfants venus seuls, ni de savoir comment ils rentraient chez eux à cette heure si tardive (les moins âgés avaient 10 ans).
Quid de la responsabilité du Conservatoire s’il y avait eu un problème ?

S’entendre notifier parfois ensuite que l’on ne passe pas au niveau suivant, enfonce le clou du découragement des élèves, qui pour certains avaient fait l’effort de reprendre avec leurs parents toute la théorie du Boutin et les lectures de rythme.

Loin de les stimuler à travailler pour progresser et s’épanouir, les commentaires et l’attitude de la Direction lors des examens, en instruments comme en solfège, en ont démotivés plus d’un ….

Où est l’envie d’offrir aux enfants l’envie d’apprendre la musique ?

Cela traduit-il une volonté d’élitisme ? … Est-ce souhaitable de réserver l’instruction musicale aux seules futures médailles d’Or de Conservatoire National et à ceux qui en feront peut-être leur profession ?
La musique n’est-elle pas un monde riche d’histoire, de culture, d’émotions et de partage où il est important que chaque enfant puisse puiser un épanouissement personnel et avec les autres grâce au travail mené avec l’équipe pédagogique ?

Si la Direction confirme sa volonté d’élitisme à tout prix, le Conservatoire risque fort d’avoir peu de revenus d’inscriptions dans quelque temps ;

En tout état de cause les familles paient, cher, pour un service d’éducation musicale qui ne leur est pas rendu … Il est aberrant par exemple que l’équipe pédagogique trouve normal que les niveaux de Solfège notamment, se doublent (voire se triplent) alors qu’avec un dispositif d’une dizaine d’élèves par professeur, il y a tout de même matière à avancer convenablement…

Pour couronner le tout, et expliquer ce post, sachez que la communication avec la Direction est quasiment impossible, de par le peu de présence dans les locaux de la Directrice et aussi parce que le Secrétariat n’a pas à sa disposition l’agenda pour prise de rendez-vous…

Bien sûr les indignations collectives de jour d’examen retombent un peu lorsque les vacances arrivent et la perspective d’avoir la charge d’animer une association de parents en décourage plus d’un, mais si on ne remonte rien à la Mairie, les dysfonctionnements vont perdurer.

Et puis c’est si facile d’éteindre les polémiques en faisant discrètement passer au niveau suivant les enfants dont les parents sont trop virulents. Les petits arrangements individuels défont la force collective … mais ne résolvent en rien les revendications légitimes de qualité et de service.

Une piste pour sortir de ce marasme serait que la Mairie organise un dispositif de pilotage similaire à celui d’une école avec représentation des parents.

Dès la rentrée prochaine, un dialogue avec les parents est indispensable pour recadrer le projet du Conservatoire et ainsi rassurer les élèves et les parents. Des réunions de fin de trimestre avec commentaires des notes et plan d’actions pour réussir redonnerait de la visibilité. Notez bien que les enfants du Conservatoire sont en général des enfants qui réussissent parfaitement bien dans le cursus scolaire et qu’il est incompréhensible que le Conservatoire cultive les redoublants.

Concernant la réussite en passage intra et inter cycle, des examens blancs doivent être organisés avec communication des résultats aux parents. A ce propos il serait magnanime de proposer une séance de rattrapage en Septembre aux enfants qui, malgré leur travail, ont échoués lors des examens qui ne se sont pas déroulés de façon normale en juin.

En espérant être entendus, nous restons dans un esprit méfiant mais constructif.

Une affaire de famille

Le ministère de la culture publie un document officiel dont nous reproduisons ci-dessous la partie consacrée aux évaluations.

L'évaluation est effectuée à partir des éléments suivants :

1) Le dossier de l'élève constitué par l'ensemble de ses professeurs. Les enseignants y notent régulièrement leurs appréciations et recommandations dont la synthèse est effectuée tout au long du contrôle continu et lors des échéances de fin de cycle.
  1. un bilan de fin de cycle présenté à partir du dossier de l'élève.
  2. des épreuves publiques d'interprétation instrumentale ou vocale, seul et/ou en petite formation.
  3. des épreuves de formation et de culture musicales.
2) En fin de cycle, un examen comprenant :
Pour l'ensemble des examens de fin de cycle, les jurys se prononcent au vu des résultats de la totalité des épreuves en tenant compte de l'évaluation continue (dossier du candidat).

Pour les premier et second cycles, le ou les jurys des examens de fin de cycle sont présidés par le directeur de l'établissement ou son représentant et comprennent deux musiciens ou davantage, extérieurs à l'établissement, dont un au moins est spécialiste de la discipline dans laquelle se présente le candidat. Parmi les membres du Jury ainsi constitué on doit pouvoir compter deux Diplômes d'Etat (D.E.) ou Certificat d'Aptitude (C.A.)

Comme le savent nombre de parents des élèves qui ont passé les examens de fin d'année en juin dernier, la plupart ont été auditionnés par la seule Mme LABRY (directrice de l'établissement) et M. GENDILLE.

Ce Monsieur, hormis qu'il émarge au budget du Vésinet dans des conditions auxquelles on pourrait trouver à redire n'a pour autre qualités d'être :

  • le compagnon d'icelle,
  • le nouveau Président de l'Académie d'Art Lyrique de Paris que Mme LABRY s'est substituée lors de la dernière assemblée générale pour échapper à la menace de prise illégale d'intérêt,
  • le chef d'orchestre de ladite académie, l'association lucrative de Mme LABRY,
  • peut-être un futur professeur du conservatoire du Vésinet, si Mme LABRY parvient à ses fins.
Au mois de juin 2009, ni M. GENDILLE/LABRY ni Mme GENDILLE/LABRY ne détenaient, à notre connaissance, de diplôme d'état ou de certificat d'aptitude.

Ils ne sont ni l'un ni l'autre instrumentiste confirmé et encore moins dans chacune des disciplines auxquelles appartenaient les candidats.


Si l'on rapproche ceci de cela les examens de fin d'année qu'ils ont fait passer sont invalides tant pour les enfants qui ont été admis dans la classe ou le cycle supérieur que pour ceux qui ont été refusés !

La coupe est pleine !

Nous invitons les parents qui n'acceptent pas la désinvolture avec laquelle la Ville gère le conservatoire Georges BIZET à manifester leur désaccord :
  1. en demandant au maire du Vésinet de justifier comment les examens de fin d'année ont pu se dérouler dans de telles conditions. Votre courrier pourra être présenté à l'accueil de la mairie accompagnée d'une copie sur laquelle vous demanderez que soit apposé le timbre à date de la Ville.
  2. sans réponse satisfaisante dans un délai de 2 mois du dépôt de votre courrier, vous pourrez alerter la Sous-préfecture de St Germain en Laye et le ministère de la Culture.
Nous resterons à votre disposition pour toutes les autres voies d'action.

Nous apprécierions que vous nous fassiez parvenir une copie de votre courrier au maire, avec le timbre à date de la Mairie valant accusé de réception.

N'hésitez pas à nous contacter à contact@lesvigilants.info

mercredi 23 septembre 2009

Plus de 13.500 euros pour la chanteuse du maire

Nous reviendrons prochainement sur les choix douteux du maire, quand il s'agit de Mme LABRY, mais un fait est certain, la décision n° 103 du 15 juillet 2009, accorde à "l'académie lyrique de Paris" de Mme LABRY la somme de treize mille cinq cent euros.

Cliquez sur le cadre ci-dessus pour afficher l'ensemble du résumé succinct tel qu'il est affiché sur le site de la Ville du Vésinet.
Les décisions du maire, prises par celui-ci en vertu des délégations reçues du Conseil le 2 avril 2008, doivent être communiquées au Conseil.

On relève ensuite :
  • la décision 104 qui se garde bien d'expliquer au conseil pourquoi on a passé commande à la société KORRIGAN (6.000 à 24.000 euros/an). (Pour vivre heureux, vivons cachés !)
  • la décision 106 de verser 165.550 € de prestations intellectuelles relative à la transformation du P.O.S. en P.L.U. sans aucune information du conseil municipal
  • la décision 107, respectivement pour 18.400 € relatives à des prestations en vue de la révision simplifiée du P.O.S. ("Le projet d'Eco-quartier ne coûtera pas un centime au Vésinet, c'est ma volonté" - Mentez, mentez il en restera toujours quelque chose !)
  • la décision 111 qui attribue 2.368,08 € à un avocat en rémunération de l'instruction d'une procédure d'appel, sans dire au Conseil de quoi il retourne. (dans un tel cas on aurait certainement entendu le sieur VARESE quand il était conseiller d'opposition)
  • la décision 116 accordant 1.674,40 € pour une consultation d'un avocat sur le cumul d'emploi dans la fonction territoriale sans expliquer au Conseil ce que cela concerne. (En particulier s'il s'agissait de justifier a posteriori les cumuls de Mme LABRY- nous y reviendrons).
  • la décision 120 de signer un nouveau contrat de prestations avec un consultant privé au titre de la place du marché. (En se gardant bien de préciser au Conseil que ce montant de 18.000 euros vient s'ajouter au décompte des sommes engagées par la municipalité pour la Place du Marché).

mardi 22 septembre 2009

Le crime de trop

tilidom.com
Cliquez deux fois sur la flèche blanche dans la boîte verte pour entendre cette intervention (1 minute 30 secondes) ou sur le lien ci-après pour en découvrir la transcription littérale.

Tout d'abord, une mise au point : la bande enregistrée dont est tirée notre transcription littérale provient de l'enregistrement publié sur le site de la Mairie.
Vous avez bien lu. Alors que l'enregistrement des séances habituelles du Conseil tardent à être publiées, cette fois-ci la Ville avait mis en ligne 4 jours après l'évènement.

Sénilité

Oui, Michel POTIER est relativement âgé.
Né le 8 janvier 1935 à Paris il est l'un des six septuagénaires de l'équipe municipale. Ce bel âge est partagé avec plus de 23% des élus RPV.
Toutefois il importe de relativiser. L'enregistrement que vous pouvez écouter vous révèle qu'il a une voix ferme et que sa diction est assurée. Malgré ses presque 75 ans l'homme semble solide et son passé d'universitaire ne le prédispose pas à la sénilité précoce.

Malhonnêteté
Il n'y a rien de probant là-dessus dans son passé.
Certes, comme
nombre d'entre nous l'homme a ses petites vanités. Cela explique probablement pourquoi lors de la campagne municipale il s'était affublé du titre de "directeur honoraire de l'OCDE" alors qu'il n'est, en réalité, que "directeur-adjoint honoraire".
Rien de bien grave si on compare avec les affabulations du maire.

Mais pourquoi cette désinformation, pourquoi ce mensonge ?
Là encore il faut écarter sénilité ou perte de mémoire. Le pouvoir municipal est un exercice d'équipe et ses 25 colistiers l'auraient certainement corrigé.
D'autre part le Directeur Général des Services supervise la préparation d'une séance du conseil jusque dans la rédaction des
projets de délibération. Même si sa propre compétence est probablement discutable, on ne peut imaginer qu'il aurait pu laisser passer une aussi grosse bourde ?

Faut-il croire qu'après avoir prêté son nom pour donner crédit à la liste RPV, Michel POTIER lui apporte désormais son poids moral pour aider à faire passer la désinformation.
A moins qu'aussi confiant qu'aux premiers jours il lise un texte sans même l'avoir con
trôlé.
Que Dieu nous préserve si c'est ainsi que fonctionne l'O.C.D.E.

Mais, dîtes-vous :

"Comment peuvent-ils mentir ainsi ? il est évident que la mystification sera relevée, pourquoi une telle imprudence ?"


C'est là où nos opinions divergent. Comme tous les mystificateurs, R. Varese et ses équipiers sont condamnés à pratiquer la fuite en avant, les mensonges d'aujourd'hui servant à dissimuler les turpitudes d'hier.
Rappelons-nous que la plupart des criminels ne sont pas démasqués après leur premier crime. C'est l'envie de recommencer et le sentiment d'impunité qu
i les poussent presque immanquablement à commettre le crime de trop.

Pour ceux qui
douteraient du caractère organisé de cette manipulation. Regardez la date à laquelle a été présentée la délibération qui a choisi de diminuer les prestations : 21 janvier 2009 !

On est loin du mois d'avril 2008.



lundi 21 septembre 2009

Transcription de l'intervention de Mme LANG

"Oui M. le Maire. Il se trouve que je fais partie de la C.A.O., avec différents collègues et je crois qu'il était important pour la re-négociation de ce contrat de nettoyage de rétablir des prestations qui, sans doute, par un bon sentiment, avaient été peut-être réduites, mais l'avis des Vésigondins et l'état de la Ville, je crois que cela s'imposait réellement qu'il y ait de nouveau un rétablissement et ce que j'aurais souhait..."

Déclaration de M. POTIER

"Toutes ces prestations ont fait l'objet d'un marché de base et d'un certain nombre d'options d’ores et déjà en 2005 qui comportent une charge annuelle disons pour la ville de près de 777.000 euros TTC.

En avril 2008 étant donné la dégradation significative de nos finances et la nécessité de rechercher des économies il fut décidé de réduire un certain nombre de ces prestations à partir du 1er janvier 2009.
Ces économies ont porté sur quoi :
  • le nombre d'agents affectés au balayage manuel a été réduit de 4 à 3,
  • le balayage mécanique accompagné dans les groupes scolaires et les crèches : on a réduit le nombre de passages de 5 à 3, mais je dois ajouter que pour compenser cette diminution il avait également été demandé aux gardiens des écoles et des crèches de faire le nettoyage des cours le mercredi en particulier de souffler les feuilles tandis que le service des espaces verts devait assurer l'évacuation de ces feuilles,
  • quatrième point : le lavage mécanique lui, avait subi une suppression totale des prestations,
  • en ce qui concerne le ramassage des objets épars et l’usage des corbeilles le nombre d’îlotiers avait été ramené de 3 à 2 ce qui fait que le coût pour la commune était passé de 777.000 € à environ 609 000 € TTC.
Maintenant ce contrat arrive à expiration à la fin de ce mois, le 30 septembre 2009…

Toute honte bue

Premier élément de réponse : en prenant l'opposition au débotté, le maire a obtenu une approbation unanime du résumé succinct de la séance du 18 juin 2009.

Longtemps opposé aux libertés prises avec la vérité, le leader socialiste, André MICH
EL, a voté cette fois-ci sans réagir.

De même les décisions du maire sont passées sans coup férir.
En particulier la décision 5597 en date du 19 août qui proroge la mise à disposition du consultant en charge de la Place du Marché, un logement jusqu'au 16 octobre.
Étonnante décision si on se rappelle la double page triomphale de la revue de juin titrant sur trois colonnes "LA PLACE DU MARCHE ACHEVÉE EN SEPTEMBRE"

Le prétexte invoqué pour tenir cette séance était le besoin de voter in-extremis une demande de subvention parlementaire de 20.000 euros pour financer des parcs à vélos à la gare du Vésinet-Le Pecq.

Ce projet lancé par Mme LANG en 2006 vient d'aboutir après de nombreuses péripéties opposant cette dernière aux services techniques de la Ville et à l'architecte des bâtiments de France.


Le projet de financement de ce parc à vélos étant terminé depuis quelques temps on peut se demander pourquoi la demande de subvention n'a pas été effectuée plus
tôt. En tout cas on peut douter de son intérêt puisqu'en principe il ne peut être accordé de subventions rétroactives.

La véritable justification de cette séance impromptue a été de revenir sur une décision prise en janvier dernier et dont nous vous avions déjà rendu-compte dans un article intitulé "Pendant la démolition : les dégradations continuent".

A l'époque M. POTIER, maire adjoint à l'environnement, avait expliqué très sérieusement qu'il avait obtenu une remise de 19% sur les factures, moyennant la diminution de 30 à 50% des prestations.

La suppression totale des passages hebdomadaires des balayeuses-laveuses a laissé son cortège de saletés et les désagréments qui vont avec.
Les Vésigondins ont souffert de cette décision ubuesque et s'en sont plaints, y compris auprès des élus de la majorité.

Cela vous expliquera l'interventio
n de Nadine LANG.
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Cliquez deux fois sur la flèche blanche dans la boîte verte pour entendre son intervention (50 secondes) ou sur le lien ci-après pour en découvrir la transcription littérale.

Pour se dédouaner de son pas de clerc, M. POTIER fait miroiter que des calculs très sérieux permettent d'espérer dans l'avenir des économies substantielles
si la Ville passait le nettoiement en régie.
En attendant on remet en vigueur les prestations supprimées et l'on conclut un nouveau marché qui, hélas, coûte plus cher que le précédent.

Mais là n'est pas le problème !

Par incompétence, lâcheté ou duplicité, ce Monsieur auquel on donnerait le bon dieu sans confession, n'hésite pas à travestir la vérité de la façon la plus éhontée.

Le plus coc
asse est qu'aucun des conseillers municipaux ne s'est aperçu de la supercherie.

Après une longue présentation des services de nettoiement déployés par la Ville
(8 minutes), M. POTIER en vient au fait :

tilidom.com
Cliquez deux fois sur la flèche blanche dans la boîte verte pour entendre son intervention (1 minute 30 secondes) ou sur le lien ci-après pour en découvrir la transcription littérale.

Il y a, selon nous, deux problèmes graves :
  1. La délibération qui a entériné la diminution des prestations rétroactivement au 1er janvier 2009 est la délibération n° 1180-7 du 21 janvier 2009 longtemps après le mois d'avril 2008.
    1180-7 Avenant Sita - projet délib.pdf

    Évidemment le 21 janvier 2009, alors que l'on vient d'augmenter les impôts de 50% il est plus difficile de justifier la dégradation significative des finances et la nécessité de rechercher des économies.

    Est-ce que cela justifie un mensonge d'Etat (n'oublions pas que le Directeur général des Services à la haute main sur les projets de délibération) ?

  2. Cette délibération expose que "Le montant du marché initial qui était de 649.222,16 €HT (les 776.469 € TTC de M. POTIER) se trouve ainsi porté à 550.075,27 €HT/an."
    550.075 €HT font 657.890 € TTC, loin des 609.000 € TTC affirmés par M. POTIER.
    L'économie réelle est donc inférieure à 100.000 e loin des 167.000 € que M. POTIER prétend.

On a donc menti au Conseil tant sur la date de la décision précédente que sur les économies obtenues du fait de cette décision.

Est-ce acceptable ? Nous vous en laissons juges.

dimanche 20 septembre 2009

Communication Officielle du 18 juin 2009

(en cliquant sur la flèche blanche dans son carré vert, vous aurez l'ineffable avantage d'entendre notre merveilleux édile en action)


Mesdames et Messieurs,
Avant de commencer le conseil municipal j’ai une communication que j’appellerai officielle à vous faire au titre du droit d'informations pour les conseillers municipaux.
Donc cette communication n’appellera aucun commentaire.

Depuis un an l’examen successif des diverses procédures de fonctionnement de la commune et des dossiers a révélé de multiples irrégularités.
Sans entrer dans le détail je parlerai simplement d’absence de contrats, d'affectation d'heures supplémentaires sans réelle contrôle, de nombreuses absences injustifiées et d’attributions indues d'avantages en nature divers et de manière générale des défauts de procédures de contrôle.

Vu l’ampleur de ces dysfonctionnements j’ai sollicité de connaître la position du trésorier payeur général et de Monsieur le Sous-préfet au titre du contrôle de légalité.
Je terminerai en disant qu’en conséquence de quoi il y aura très probablement un prochain conseil municipal privé puisque telle est l'intention de M. sous-préfet d'être présent et de vous entretenir d’un certain nombre de règles à respecter.

jeudi 17 septembre 2009

Une juste compensation

La carte Famille vise à compenser pour les familles le coût que représentent les adhésions de plusieurs enfants à des organismes vésigondins.

Elle est attribuée sans condition de ressources.

Les bénéficiaires reçoivent du Trésor Public au nom de la Ville un remboursement des dépenses engagées pour les activités sportives, artistiques ou culturelles de leurs enfants.

Ces dépenses doivent être engagées soit à l'Union Sportive du Vésinet (U.S.V.) ou au Vésinet Ibis Tennis Club (V.I.T.C), soit au Conservatoire Georges BIZET, soit à la Maison des Jeunes et de la Culture (M.J.C).

Le remboursement ne peut excéder :
  • 107 € pour 2 enfants à charge
  • 152 € pour 3 enfants à charge
  • 229 € pour 4 enfants à charge
  • 305 € pour 5 enfants à charge
"à charge" s'entend des enfants qui sont indiqués sur l'avis d'impôt sur les revenus de l'année précédente (2008 en 2009).

Pour en bénéficier il suffit d'apporter en Mairie, JUSQU'AU 30 NOVEMBRE 2009 inclus, une copie de son avis d'impôt sur le revenu et une copie d'un justificatif de domicile de septembre 2009 (Facture d'Eau, Gaz, Électricité, Téléphone, etc.) accompagnés des originaux.

Pour ceux qui font une demande pour la première fois il leur faut également apporter copie et original d'un justificatif de domicile de septembre de l'année précédente (2008 en 2009).

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vendredi 11 septembre 2009

Gain de cause

Pour que l'égalité soit respectée.

Pour que nos oppositions institutionnelles puissent établir auprès des autorités qu'elles ont un droit irréfragable, acquis de haute lutte par Robert Varese, à publier leurs propres tribunes dans chacun des documents publiés par la Ville (Spécial Finances, Eco-Quartier etc.),

nous publions ici-même les documents qui attestent de ce que Robert Varese avait obtenu du Tribunal Administratif et de la Cour administrative.

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Nouveau quotient familial

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Le pompier pyromane

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La concertation n'était qu'une simagrée

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Revue Municipale de Septembre 2009 - Décryptage

24 pages (4 pages de moins que le précédent numéro) dont 5 photos du maire (au lieu de 9) et 2 pages 3/4 de publicité (2 3/8 dans le précédent), le numéro n° 5 du municipal n'a pas la quantité, mais quel talent !

Du passe-passe au faux-semblant, en passant par le trompe l'œil, ce numéro excelle dans l'à peu près et nécessite vraiment un décryptage pour que les lecteurs confiants ne soient pas abusés.

Page 3 Un éditorial intitulé "préparer l'avenir".
Tous les dictionnaires définissent l'action de préparer comme visant l'avenir, mais on peut apprécier la précision d'autant que de Paul Émile VICTOR à Raymond BARRE, en passant par l'E.N.A., le M.I.T. et al., M. Varese nous a plus souvent habitués à ré-écrire le passé !

On y apprend que grâce à la mise en place d'un nouveau quotient familial pour la restauration scolaire "
les familles bénéficient désormais d'une grille tarifaire plus avantageuse et plus équitable". Il faut du culot pour affirmer cela, nous y reviendrons.

On y apprend la réorganisation des services de la mairie avec un nouvel organigramme entré en application il y a quelques jours et visant l'amélioration des services rendus à la population notamment grâce à la mise en place d'une "e-administration" et de services en ligne.
De fait il s'agit du limogeage ou du remplacement de tous ceux qui n'avaient pas l'heur de plaire au nouveau maire et à son équipe.
Avec le départ dans quelques semaines de Pierre VANSOETERSTEDE (Directeur des Services Techniques) et la promotion de Mme FOUCHER (anciennement chef du Service Urbanisme) il se murmure que la Ville n'aura bientôt plus de Services Techniques opérationnels. (Voir nos différentes brèves dans notre rubrique EN BREF la plus récente date du 5 septembre)

On y apprend également que
"l'analyse et les contrôles effectués depuis plus d'un an sur le fonctionnement de la mairie ont révélé des anomalies importantes - qui ne sont pas e la responsabilité du personnel - mais résultent de décisions et d'irrégularités antérieures... La mairie, en accord avec la Sous-préfecture et la Trésorerie générale de Versailles, a pris les mesures nécessaires pour mettre fin à ces pratiques dans le cadre de la légalité... "
L'affaire est grave et mérite un décodage particulier que nous vous proposons.

On y apprend que bien que la visite de Frédéric Mitterrand à la suite de l'incendie de l'église Sainte Marguerite était d'ordre "privé"
le soutien financier du ministère permet d'espérer retrouver un jour l'œuvre décorative de Maurice DENIS.
Ceux qui savent à quel point tout ceci n'est que simagrées comprendront sûrement comment on peut prétendre qu'un vitrail entièrement détruit et des tapisseries entièrement brûlées pourront être retrouvés ! (voir le descriptif du sinistre en page 7 ou, mieux encore sur le site de la tribune de l'art.

Les autres n'écarteront pas nécessairement le savoir-faire de celui qui coupait les bateaux en deux...


Page 7 Les actualités permettent au maire de se montrer deux fois avec le MINISTRE.
Elles permettent aussi de faire de la publicité à la Tribune Libre du Rassemblement pour le Vésinet de Robert Varese.

Cela est choquant
quand on sait que le principe de ces tribunes libres est d'accorder les mêmes droits à chacune des listes élues. Mais la liste RPV est probablement "un peu plus égale que les autres".

Cela est inadmissible
si l'on se souvient que Robert Varese, au nom de ce traitement égal, avait assigné la Ville en justice pour réclamer de pouvoir communiquer dans les feuilles épisodiques baptisées "LE VESINET ACTUALITES". Il avait obtenu gain de cause (Cf. extrait du jugement)

On notera que le maire Varese n'a pas proposé cette faculté aux listes d'opposition dans les publications épisodiques intitulées "Special Finances" ou "Eco-Quartier" ou "Semaine du développement durable" ou "Journées du Patrimoine" etc.
Quel dommage que nos oppositions institutionnelles n'aient pas jugé opportun de le lui réclamer, elles seraient assurées de gagner !

Page 11 Nouveau quotient familial :
Comme annoncé ci-dessus nous vous proposons notre analyse et une réflexion de Jean-Nicolas BECUE, candidat aux élections municipales de 2008 (Liste Le Vésinet Ensemble)

Page 12 du 1er au 31 octobre : révision simplifiée du POS et procédure de ZAC
La revue municipale pense-t-elle réellement que la révision simplifiée et la procédure de ZAC peuvent être menées entre ces deux dates ?
Là encore nous vous proposons notre analyse de la situation.
Notons toutefois qu'avant même que la phase dite de "Concertation" s'achève, le 11 septembre (!!!), le maire a déjà décidé de lancer l'enquête publique, préalable à une révision simplifiée.
Il va de soi que là aussi la prétendue "Concertation" n'était que simagrée.

Page 13 l'équipe rédactionnelle de la revue municipale avait osé, dans son édition de juin, parler des dispositifs de contrôle des feux rouges (p.13) alors que Mme LANG était en vacances.
Il se dit qu'elle ne l'a pas supporté et a exigé un nouvel article avec sa photo.
On observera que pour se tresser une couronne, Mme LANG est contrainte de rappeler que l'action de la commune en faveur de la sécurité routière remonte à M. FOY.
Toujours soucieuse de tirer la couverture à elle, Mme LANG n'hésite pas à affirmer "En 2000, l'accident mortel d'un jeune collégien boulevard Carnot a provoqué une crise de conscience de tous pour la sécurité routière et en particulier pour l'élu en charge de la sécurité et de la circulation que j'étais"
Il y a un hic : en 2000 Mme LANG était déléguée au Conseil Municipal Junior. Sujet intéressant mais assez éloigné de ses affirmations.

Page 21 la Tribune du "Rassemblement pour Le Vésinet" de Robert Varese
La revue en a déjà fait la publicité en page 7.
Chacun pourra apprécier le contenu de cette tribune et se réjouir que l'équipe municipale en place entende mettre un frein aux exactions des puissantes voitures et autres 4x4 qui ne cessent de traverser les pelouses en mettant en danger la vie d'autrui.
Peut-être qu'un lynchage préventif des conducteurs (souvent des conductrices) de ce type de véhicule devrait être envisagé par le futur groupe de travail annoncé dans la tribune.

Ce qui est ennuyeux dans l'article c'est qu'il énonce que les faits qui justifieraient la mise en place d'un traitement spécial pour les Ibis s'aggraveraient depuis cinq ans.

Deux questions surgissent spontanément :
  • qu'a fait le maire adjoint en charge de la sécurité et de la circulation depuis 5 ans ? (rappelons que c'est Mme LANG qui détient ce portefeuille depuis le mois de mars 2001)
  • en supposant que l'inaction lui ait été imposée jusqu'en mars 2008 par le maire précédent, victime expiatoire propice, pourquoi rien ne s'est-il passé entre mars 2008 et aujourd'hui ? Pourquoi avoir tant tardé pour mettre en place ce groupe de travail ?
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Interrogation

Madame la Présidente,

De retour chez moi après l'assemblée générale de notre association, qui nous est chère à mon épouse et à moi puisque nous y sommes adhérents depuis..1966, j'ai recherché le montant de la subvention que la nouvelle municipalité a accordée à l'AFV.

Elle a été votée le 18 décembre, soit il y a 45 jours et je suis surpris que vous n'ayez pas été encore informée qu'elle a été amputée de 20% puisque ramenée de 1400 euros attribués par la municipalité précédente à 1100 !

Cela ne fait qu'accroître le déficit prévisionnel annoncé par votre trésorier pour l'exercice 2009 et comme il n'en était pas informé, cela signifie que cette décision a été prise sans aucune concertation avec vous.

Cela peut expliquer qu'aucun représentant de la municipalité n'ait assisté à votre AG car je pense que devant une telle amputation de recettes à laquelle s'ajoutent des facturations de prêt de matériel qui ont été évoquées et qui n'étaient jamais intervenues auparavant, nul doute qu'un grand nombre de participants n'auraient pas manqué de réagir. Ils ne seront informés qu'à l'AG de 2010, ce qui sera bien tard. Sauf si vous les en informez auparavant..

Je reste dans l'attente de votre appréciation sur ce mauvais coup porté à l'Association des Familles du Vésinet.

Bien cordialement à vous et bon courage pour gérer une association de bénévoles dans ces conditions.

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Une vénérable institution entre deux époques

En mars 1945, le Gouvernement Provisoire, désireux de s'appuyer sur les familles pour assurer la reconstruction de notre pays créa par ordonnance l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) et les Unions Départementales (UDAF).
Apolitiques et non confessionnelles elles visent à conférer un cadre au mouvement familial et à faciliter le dialogue avec les pouvoirs publics.

On y trouve : des associations à vocation générale souvent regroupées au sein de fédérations, des associations à vocation spécifique (handicapés, veufs, paralysés, etc.) généralement fédérées également et des associations non-fédérées, souvent locales.

L'Association des Familles du Vésinet est née quelques semaine après les ordonnances de 1945, elle a été enregistrée le 13 mai 1945.

L'association est adhérente de l'Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) des Yvelines, mais elle n'est pas fédérée à un mouvement national à objectif général.

Cette indépendance est historique et a presque toujours été maintenue par les différents bureaux qui l'ont animée. Encore aujourd'hui les assemblées générales de l'A.F.V. reflètent parfois les réticences de certains adhérents vis à vis des politiques nationales du mouvement.

Au plan local l' A.F.V. a presque toujours su respecter ses objectifs, tels qu'elle se les est définis :
  • Contribuer à la promotion des familles,
  • Développer entre les familles un esprit d’entraide et de solidarité,
  • Collaborer avec tous les organismes pour les questions qui concernent la famille,
Presque toujours.

Depuis un peu plus d'une quinzaine d'années, de façon presque imperceptible, l'indépendance de l'association a été captée au profit de la carrière politique de Françoise de Cupper, précédemment conseillère municipale d'un village à 4 km de Melun.
A la fin des années 1980 l'association cherchait pour son bureau du sang neuf et Mme de Cupper sut mettre cela à profit et devenir assez rapidement la nouvelle Présidente de l'association.

Lorsque ce tremplin lui eut assuré la promotion escomptée et qu'elle fut recrutée et nommée Adjointe en charge du logement et de la petite enfance dans le gouvernement de M. FOY, elle ne voulut pas perdre ce pouvoir.
Au mépris des principes régissant la notion de conflit d'intérêt, elle resta quatorze années durant, Présidente puis lorsqu'elle se fut trouvée une successeur toute dévouée à sa cause, Vice-Présidente de l'association.
Ce n'est que le 27 février de cette année qu'elle a enfin passé la main.

Mais une influence aussi vive (dont on ne peut affirmer qu'elle a entièrement cessé) a laissé des traces qui ont nui au rayonnement de l'association.

Certains, irrités par le clientélisme de Mme de Cupper, d'autres, irrités par les prises de position de l'actuelle Présidente au profit de l'ancienne (jusques et y compris lors des dernières élections municipales) se sont éloignés.
L'association se retrouve pratiquement à son niveau de plus faible étiage avec à peine une centaine d'adhérents, loin des périodes les plus fastes.

Les nouveaux arrivants ont parfois du mal à percevoir en quoi l'association défend réellement l'intérêt des familles et de ce fait n'adhèrent pas.

La Brocante des Familles est à l'exemple des contradictions de l'association.

Créée initialement malgré la résistance du maire de l'époque, M. JONEMANN, cette manifestation était une véritable fête des Familles.
Les stands étaient réservés aux Familles
et il s'agissait plus d'un prétexte à se rassembler que d'une manifestation mercantile.

Aujourd'hui, sous la pression des pouvoirs publics (Préfecture), l'association se doit de donner à tous l'accès aux stands sans même pouvoir privilégier les voisins (Communauté de Communes) ou les familles.

Elle bénéficie de
la faveur municipale qui lui consent le droit exorbitant d'occuper gracieusement le domaine public tout en pouvant le sous-concéder à titre lucratif.
Non pas que les
174 redevances de 18 € représentent une somme énorme (environ 3.000 €) mais en cette époque où les associations qui n'ont pas fait allégeance sont privées de subventions c'est une bonne opération.

On ne chiffrera pas ce que coûtent le déploiement de la police municipale, des mobiliers urbains prévenant le stationnement dans la rue de Lorraine, du nettoyage du square après la manifestation ou même le coût de remise en état des trottoirs et banquettes anglaises à la suite des comportements pas très civilisés de ceux qui, venant de fort loin, n'ont pas grand chose à faire des conséquences de leurs incivilités.

Mais il va sans dire que cela ne donne pas les coudées franches au bureau de l'association pour défendre l'intérêt des familles dans des dossiers comme l'augmentation du prix de la cantine scolaire pour les familles nombreuses (plus 50% pour certaines familles - 3,29 à 5,00 € ) ou celui de la carte famille (instaurée sous M. FOY par Mme de Cupper et que le maire actuel veut supprimer) !

On comprend dans ses conditions que le bureau soit souvent pris au piège de ses propres contradictions ce qui explique pourquoi les questions posées après l'assemblée générale de février n'ont, pour certaines, toujours pas fait l'objet de la moindre réponse.


Pour lire ces questions

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mardi 8 septembre 2009

La réponse de Jean-Nicolas BECUE

Martine,

La base qui a servi au calcul de l'an passé a été majorée par le parlement de 2,5%. Elle est donc passée de 100 à 102,5.

Là dessus le maire et sa majorité ont augmenté le taux de la taxe foncière de 50%.
Il est ainsi passé de 8,90% à 13,35% et ce qui aurait été 102,5 si seule la base avait augmenté est devenu 102,5 x 1,5 = 153,75. Dans votre cas, à cause des arrondis 153,92.

Pour la taxe foncière le niveau de revenus n'entre pas en ligne de compte, seul compte la valeur locative cadastrale déterminée en fonction des déclarations des propriétaires.

Il est probable que la valeur locative cadastrale de l'appartement du membre de votre entourage qui dispose de 58 m² soit basée sur une référence plus ancienne et donc moins forte que la vôtre. D'où la faible différence entre vos deux taxes.

La hausse pour le Syndicat de Communes est forte, mais il faut que vous teniez compte de ce que les sept communes ont transféré à la charge de la CCBS l'entretien d'une partie de leurs voiries.

En réalité ce sont les communes qui auraient dû baisser leurs impôts locaux pour tenir compte de ce transfert.

La majorité municipale a laissé filer la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (T.E.O.M.) qui bondit de 9% (dans votre cas 8,93% à cause des arrondis) alors qu'il n'est pas sûr que les Vésigondins aient noté une sensible amélioration du Service depuis dix-huit mois que la nouvelle équipe gère les affaires de la Ville.

Elle a également laissé filer de 80% la taxe spéciale d'équipement (prélevée au profit des établissements publics fonciers à caractère industriel ou commercial relevant de l'article L. 324-1 du Code de l'Urbanisme).
Pourtant cet article du Code stipule qu'aucune opération de ce type d'établissements publics ne peut être réalisée sans l'avis favorable de la commune sur le territoire de laquelle il opère.

M. Beelaerts va probablement vous servir ce que M. Varese raconte partout, savoir que la hausse est due au fait que l'équipe municipale précédente n'avait pas assez augmenté les impôts dans les quinze années précédentes.
Si on comprend bien, la hausse viserait à punir les Vésigondins d'avoir été trop bien traités avant l'élection de M. Varese.

Nous ne prévoyons pas de créer un autre collectif mais soyez assurée que les Vésigondins Vigilants sont en colère.

Si vous désirez-nous rejoindre il vous suffit de le manifester par écrit (même par courriel) et nous serons heureux de vous inscrire sur nos listes de communication.

N'hésitez pas à nous faire connaître autour de vous.

Si nous recueillons suffisamment de témoignages comme le vôtre nous ferons en sorte de leur assurer la plus grande diffusion.

Je me permets de publier sur le blogue (sans votre nom ni votre adresse) votre message et cette réponse.

Cordialement


Jean-Nicolas BECUE
ancien Conseiller Municipal
Candidat aux élections de 2008
Liste LE VESINET ENSEMBLE

mardi 1 septembre 2009

Lorsque Gribouille est roi.

Gribouille
n. m. XVIe siècle, comme nom propre d'un personnage populaire. Dérivé régressif de gribouiller. Par allusion à la formule Fin comme Gribouille, qui se jette à l'eau pour ne pas se mouiller, se dit d'un personnage naïf et malavisé qui, pour éviter un mal, se précipite dans un autre qui est pire. Dans cette affaire, il s'est conduit en gribouille. C'est une politique de gribouille, une politique qui mène au contraire de ce qui était souhaité.


Frais de Gestion de la fiscalité directe locale
Somme revenant à l’État en contrepartie des frais de confection des rôles et des dég
rèvements qu’il prend à sa charge pour le compte des collectivités et établissements publics locaux et d’organismes consulaires. Les frais de gestion sont égaux à 8% des cotisations perçues par l’État au profit des collectivités territoriales ou de leurs groupements (4,4% pour la TH des habitations principales).

Ainsi lorsque nos apprentis sorciers votent une hausse de 50% des impôts locaux, les Vésigondins se voient réclamer par l'État respectivement 54% de plus (0,5 x 1,08 = 0,54) pour les taxes foncières et la taxe d'habitation, hors celles des habitations principales pour lesquelles l'État ne facture que 4,4% soit (0,5 x 1,044 = 0,522) = 52,2%.

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