mercredi 25 novembre 2009

Ad usum Tribunali

Dans un article daté de ce jour, le Parisien Libéré relate que cette après-midi le Tribunal de Grande Instance se penche sur les poursuites lancées par Mme LABRY à l'encontre de Michel COUDERT, plus connu sous le nom de PHENIX.

Nous apprenons par ailleurs que Mme LABRY serait concomitamment absente depuis peu.


Un + un + un faisant toujours trois, certains parmi nous se sont demandés si cette brusque absence et cette brusque création de blogue, assortie d'une brusque suppression d'article publié, ne répondraient pas au souhait de fournir des arguments au Tribunal.

Cette hypothèse serait renforcée s'il devait apparaître que le congé maladie était attribué aux prétendus préjudices subis du fait des publications du blogueur cité à comparaître.

Cela expliquerait que le blogue soit difficile à trouver : il n'aurait été créé que pour l'usage des avocats.

Cela expliquerait la disparition de l'article initial fort éloigné des préoccupations d'aujourd'hui.

Cela expliquerait aussi pourquoi vous ne parvenez pas à poster de commentaires sur ce site particulier.
D'aucuns parmi vous suggèrent même que les commentaires qui fleurissent depuis quelques heures ont tous été concoctés par ou pour Mme LABRY.

Ces méthodes, pour le moins discutables, sont d'autant plus intéressantes si on les rapprochent de celles utilisées par Mme LABRY à l'encontre de son prédécesseur.

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La paille dans l'oeil de Guy BORDERIEUX

On se rappelle la déclaration solennelle du maire du Vésinet annonçant que des "irrégularités" avaient été découvertes après un an de travaux et qu'elles justifiaient d'une intervention personnelle du Sous-préfet de Saint Germain en Laye.


Ces "irrégularités" comme Mme LABRY le rappelle ont été découvertes par elle-même et elle n'a eu de cesse que l'administration s'en saisisse. Son opiniâtreté, appuyée par les efforts des Services de la Ville ont eu pour résultat que la Trésorerie réclame désormais à Guy BORDERIEUX, qui s'est dévoué au service du Conservatoire pendant plus de 9 ans, plusieurs dizaines de milliers d'euros, au motif qu'il avait accepté d'être régisseur du conservatoire.

Espérons que Mme LABRY n'a pas commis la même erreur. Sinon elle pourrait bientôt se voir réclamer par l'administration les sommes qu'elle a oublié de facturer lors de l'émission des factures pour la saison 2009-2010. Nous y reviendrons en tant que de besoin.

Soyons justes, ce ne serait pas très fair-play qu'une erreur de l'administration du Conservatoire soit imputée à sa directrice qui travaille déjà plus de 40 heures par semaine pour son bien.

Mais les écritures sont formelles : qui vit par l'épée...

jeudi 19 novembre 2009

Les perles du souverain

Sans préjuger de l'appréciation que vous porterez à chacun des aspects de ce projet ainsi qu'aux délibérations présentées ce soir vous aurez sûrement remarqué :
  • qu'on n'augmentera pas les impôts en 2010, mais qu'il n'est pas question de les diminuer!
  • que les effectifs totaux du personnel seront de 436 à fin 2009, en hausse de 5% (20 personnes) par rapport à fin 2008 (déjà en hausse de 17%).
  • que le détail est donné pour les personnels affectés au service de la population (305 personnes) mais que rien n'est dit sur 131 autres employés de la Ville.
  • que la masse salariale dévolue à la Police Municipale augmente de 126.000 € ; cela est peut-être compensé par 90.000 € d'amendes de police classées dans les subventions d'investissement,
  • que les intérêts sur la dette augmente de 12% au motif de l'absorption du SIVU Patinoire sans que le Conseil Municipal n'ait approuvé cette absorption,
  • que la suppression par le Conseil d'un poste d'adjoint entraîne l'illégalité pour un certain nombre de délégués qui continuent à exercer. Nous y reviendrons.
  • que le plus grand argentier qu'HEC ait donné à la France a réussi à engager la Ville à payer une commission à la Caisse d'Epargne pour ne pas utiliser d'emprunt. Certes cette commission est faible (0,05%) mais jamais la Ville n'a payé un tel type de commission avant l'arrivée glorieuse du RPV.
  • que les frais d'études seront triplés en 2010, par rapport à 2009 (déjà en hausse significative), sans que le Conseil ne sache à quoi serviront ces études (urbanisme, circulation, place du marché !)
  • que les frais pour le centre de vaccination ne sont pas remboursés par l'Etat, ce qui montre le degré de dévouement des Vésigondins vis à vis de leurs cent mille voisins,
  • que les près de 3,6 M€ d'endettement du SIVU (dont le maire s'est toujours bien gardé de parler dans son bilan "place du marché") est présenté comme positif,
  • que l'absorption forcée et non autorisée du SIVU entraîne le remboursement des subventions reçues par le SIVU du département, sans qu'il n'en ait jamais été fait état non plus !

mardi 17 novembre 2009

La mouche du coche



L'UPA publie un nouveau tract qui propose aux Vésigondins d'ouvrir les yeux.

Nous ne pouvons que nous réjouir de cela mais nous voudrions rappeler à l'UPA :

  • que nous n'avons pas attendu dix-huit mois pour ouvrir les nôtres,
  • que nous n'avons pas hésité à dépenser notre temps et notre argent pour tâcher d'enrayer les plus mauvaises décisions de la municipalité,
  • que d'autres que nous, PHENIX, la liste "LE VESINET SOLIDAIRE ET DURABLE" ont, comme nous, agi, chacun avec sa sensibilité, dans ce sens,
  • que de nombreux Vésigondins auraient aimé sentir dans l'UPA une véritable force d'opposition depuis les élections,
  • que de nombreux Vésigondins ne comprennent pas pourquoi cette liste, (UPA) pour partie émanation de l'UMP, n'a pas su trouver les relais auprès des pouvoirs publics pour faire cesser ce désordre insensé.
Cessez donc de voler au secours de la victoire,
battez-vous pour Le Vésinet,
il vous faudra plus d'assiduité, plus de force de conviction, plus de travail,
mais vous nous aurez donné le sentiment que vous aimez notre Ville.

Le chemin de Damas

Tel Saül de Tarse, M. LATOUR a eu une révélation et vu la lumière.

Ne boudons pas notre satisfaction même s'il a fallu à cet ancien polytechnicien plus de dix-huit mois pour comprendre que les choses n'allaient pas au mieux.

N'oublions pas pour autant que M. LATOUR et surtout son épouse ont multiplié depuis 2001 les actions et les interventions pour soutenir et faire élire le RPV et Robert Varese.

Aucune des interventions de M. Varese lors du mandat précédent, aucune de ses déclarations électorales n'ont permis à ce couple plus passionné que réfléchi de prendre la mesure du candidat et de pressentir ce que serait l'élu.

Aujourd'hui, comme hier lorsqu'ils militaient pour M. Varese, M. LATOUR fait naître de faux espoirs.

Alors tout en appréciant qu'ils sachent reconnaître leurs errements passés nous devons vous mettre en garde :

NON, il n'est pas possible d'exiger la restitution d'impôts votés et perçus.

Tout au plus peut-on imaginer qu'en ramenant les taux en-dessous ce ce qu'ils étaient jusqu'en 2008, on pourrait réussir à compenser la ponction injustifiée réalisée cette année.

Mais les choses ne seront pas aussi faciles que M. LATOUR veut le croire :

  • Depuis mars 2008 les effectifs de la Ville ont crû de plus de 20%.
  • La municipalité a multiplié les contrats de prestations de service en faveur de sociétés de conseil qui, pour certaines, n'hésitent pas à charger la barque devant l'incurie des élus.
  • Des dépenses somptuaires ont été engagées. Des investissements de prestige ont été préférés aux investissements les plus nécessaires.
  • Le retard accumulé dans la réalisation des investissements les plus indispensables font que Le Vésinet va connaître en 2009 son année de plus faible investissement (hors place du marché) depuis la guerre.
  • Les relations avec nos voisins ont atteint un tel degré de méfiance qu'il faudra des années pour reconstruire l'harmonie existante.

Restons vigilants, accueillons les initiatives de tous ceux qui se rendent enfin à l'évidence, mais de grâce ne faisons pas croire aux Vésigondins tout et son contraire.

Lorsque le calendrier électoral nous aura débarrassé de nos apprentis sorciers il va falloir reconstruire et l'équipe qui s'attèlera à cet effort aura besoin que ses concitoyens ne lui en demandent pas plus qu'elle ne sera capable de fournir.

Un premier bon moyen est de ne pas promettre n'importe quoi.