lundi 23 août 2010

Les coûts salariaux


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Cette rubrique est intéressante à plus d'un titre.

On nous explique que la hausse de 7,63% des frais de personnel en 2009 serait justifiée par le développement des services aux Vésigondins. Le directeur général cite pèle-mêle :
  • amélioration et renforcement des services aux Vésigondins (ce qui n'est guère précis surtout au regard de ce qui suit)
  • l'augmentation du nombre d'animateurs dans les Centres de Loisirs (guère cohérent avec l'affirmation que du fait de la crise les familles diminuent les dépenses de loisirs p.11 équilibre des recettes)
  • l'augmentation des heures de cours au Conservatoire (ne s'agirait-il pas plutôt de l'inflation liée à la chanteuse du maire ?)
  • création de nouveaux services pour le développement de la Ville (sic) propreté - développement durable (après avoir réduit inconsidérément en janvier 2009 les prestations du marché existant avec le prestataire, la Ville a brutalement remonté lesdites prestations en septembre 2009, avec une hausse au passage du coût du marché, et décidé la création d'une brigade verte de 4 personnes pour réaliser ce qui était fait précédemment par le prestataire),
  • modernisation du fonctionnement des services internes (sans aucune précision sur la composition de cette tranche qui correspond à 9% de la masse salariale),
  • création ou renforcement de postes clés (responsable de l'urbanisme, du développement durable, des marchés publics, informatique, directeur des projets, contrôleur de gestion, coordinateur des travaux de voiries) : mais comment faisait donc la Ville avant l'arrivée de la nouvelle municipalité ? Autant de services avec moins de personnel !
  • rétablissement de certains services : brigade verte pour le nettoyage des berges (outre que ce service ait déjà comptabilisé précédemment il ne s'agit pas d'un rétablissement mais de la création d'un service qui était auparavant réalisé par un prestataire pour un coût inférieur aux prix conclus depuis septembre 2009.
Seule partie intéressante de la page la décomposition de la masse salariale par pôle se termine par des considérations vaseuses et vagues sur le pourquoi de la nécessité du contrôle de la masse salariale. Ces élucubrations sont d'autant plus incroyables qu'elles viennent après des embauches à répétition dont un grand nombre sont très contestables.


Le programme d'investissements

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La désinformation se poursuit !

Malgré les contraintes (qui n'existent pas, compte tenu de la hausse des impôts) financières et réglementaires (allez savoir de quoi on parle), la municipalité a souhaité mettre en œuvre un programme d'investissements (veut-on nous faire croire qu'il n'y en avait pas auparavant ?).

Il s'agirait d'une part de bâtiments neufs pour s'adapter aux normes de développement durable. En clair on va détruire des bâtiments fonctionnels en prétextant leur obsolescence pour les remplacer par du neuf.

Après avoir sacrifié les dédits, abandonné les subventions et gâchées les sommes déjà investies on va dépenser à nouveau pour réaliser une nouvelle MJC qui était déjà programmée depuis 2001. On imagine même de l'installer à l'emplacement du gymnase MATALOU obligeant ainsi à sa démolition puis reconstruction.
Gageons qu'un projet de ce type nous conduira vite à dépasser les 3 M€ affichés.

Pour le reste il s'agirait de construire une salle polyvalente et d'autres équipement dessus ou dessous la place du Marché.
Là encore les sommes annoncées sont certainement inférieures ce qu'il faudra.

Une autre somme (1,5 M€) est annoncée comme une surprise imposée en 2010 par la RATP pour rénover les deux ponts.
Le hic ces travaux étaient prévus et budgétés en 2009 par la précédente municipalité !

Parallèlement l'entretien du patrimoine de la commune, dont le maire et son équipe déplorait qu'il ait été négligé pendant les 30 ans précédant, sera réduit (sic !). On se limitera à :
  • réaménager les locaux des services techniques (inscrit au plan à trois ans précédent),
  • remplacer les vitres et l'isolation des bâtiments,
  • numériser l'ensemble des plans des bâtiments (cette tâche est déjà commencée et se poursuit, pour qu'elle soit un investissement, cela signifie que la Ville va confier le travail à l'extérieur),
  • uniformisation du parc informatique (à la vitesse à laquelle ce genre de projet se mène c'est un besoin récurrent)
  • sécurisation du parc des Ibis (cela signifie-t-il que l'on va en faire un ghetto ?)
En filigrane (quelle image) le directeur général annonce un programme de réfection des trottoirs dont l'ampleur laisse songeur quand on compare avec ce qui était réalisé lors du mandat précédent.

Enfin on annonce un programme d'investissement courant, dont fait partie la réfection des voiries et trottoirs (pourtant en passe d'être transférée à la Communauté de communes) qui s'établirait aux alentours de 4 à 4,5 M€ par an à compter de 2010.

C'est exactement les montants qui étaient consacrés par la municipalité précédente, après avoir dénigré et critiqué systématiquement, après deux ans de surplace, le fonctionnaire promu héraut de la municipalité annonce que la Ville poursuivra ses investissements.

"Durable" vous avez dit "durable" !

L'équilibre des recettes

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Selon le Directeur Général des Services ce serait un exercice difficile à réaliser.

Quelle ironie quand on se rappelle que la hausse de 50% des impôts perçus par la Ville rapporte des recettes supplémentaires de l'ordre de 4 M€ par an dont la municipalité précédente se passait sans difficulté.

Pour se faire plaindre le Directeur Général expose que :
  • les droits de mutation fluctuent entre 1,3 M€ et 2 M€ (pour ne jamais être prise au dépourvu la municipalité précédente budgétait systématiquement au minimum)
  • le volume de participation des usagers diminuerait en raison de la crise et en particulier du chômage qui conduirait les familles à rogner sur les loisirs (Centre de Loisirs) Le Directeur Général ne semble pas savoir que les dépenses liées aux Centres de Loisirs sont proportionnelles à la consommation des familles !
Il conclut par un argument définitif : malgré la hausse le produit des impôts locaux ne serait que de 12,4 M€ à rapprocher des 13,4 M€ de salaires.

Cet argument est mensonger à triple titre :
  • les impôts locaux perçus directement par la Ville ont rapporté 15.818.794 € (chapitre 73 du compte administratif 2009 - document public)
  • les dotations perçues par la Ville (dotation globale de fonctionnement et dotation reçue de la C.C.B.S. en compensation de la dévolution de la taxe professionnelle se sont élevées à 6.050.020 € (chapitre 74 du compte administratif 2009)
  • les participations des usagers autrement appelées "produits des services" ont rapporté 3.040.200 € (chapitre 70 du compte administratif 2009)
La désinformation se poursuit dans le chapitre consacré à l'affectation du résultat 2009.

Le Directeur Général affirme que le solde positif de 2009 aurait été de 2,6 M€., après avoir couvert un déficit d'investissement de 2,7 M€. La réalité est toute autre.

La délibération n°1 de la séance du 25 mars 2010 établit clairement que l'excédent de fonctionnement a été de 5.314.499,61 €, que le déficit d'investissement a été de 472.133,66 €, et que l'excédent global de clôture est donc de 5.314.499,61 - 472.133,66 = 4.842.325,95 €.

C'est seulement en déduisant le montant des travaux (non réalisés en 2009 et reportés vers 2010), soit 2.210.162 € que l'on obtient 2.632.163,95 €.
Ce report se constate chaque année et il est donc malhonnête d'affirmer que le résultat 2009 aurait été de 2,6 M€ après avoir couvert un déficit de 2,7 M€.

Quant au SIVU présenté comme un "objet juridique" créé en 2005 pour financer indirectement la patinoire, c'est un mensonge au service de la propagande du maire.

Le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVU) n'avait pas pour objet de financer "indirectement" la construction d'une patinoire, il avait pour objet de construire, d'entretenir et de payer la construction et l'entretien de la patinoire.
Le financement était assuré directement par les contributions des environ 200.000 habitants qui constituaient ce syndicat intercommunal et par les subventions reçues notamment du Département des Yvelines.

L'absorption du budget déficitaire du SIVU est née de la décision du maire de ne pas construire la patinoire.

Comme en attestent les déclarations électorales de 2008, bien que Conseiller Municipal depuis 2001, le maire n'avait apparemment pas réalisé que le Vésinet devrait rembourser les communes associées ainsi que les subventions reçues.

Comment agir pour réduire les frais de personnel

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Après avoir rappelé au personnel qu'entre 2006 et 2007 la hausse des salaires au Vésinet (+2,86%) a été supérieure à celle des personnels employés par l'Etat (+2,85%), un avantage annuel d'environ 800 € accordée par la municipalité précédente, le Directeur Général énonce les moyens dont il dispose pour réduire les frais de personnel.

Ce catalogue prête à sourire :
  • mutualiser les actions et les moyens des services (innovation, vraiment ?)
  • développer une culture du fonctionnement transversal (bla, bla, bla...)
  • adapter la gestion des ressources humaines, ex : recours aux aides de l'Etat (re bla, bla, bla...)
  • former les directeurs, les chefs de service, les responsables au management (quel dommage qu'ils soient tous incompétents !)
  • mettre en place un plan pluriannuel de formation pour les agents (vraiment quel dommage cette incompétence chronique, mais après vous verrez !)
  • limiter les emplois saisonniers : 40.000 euros en 2009 (soit 0,3% de la masse salariale - ironiquement en hausse nette par rapport à 2008)
  • poursuivre l'investissement dans de nouveaux matériels et de nouvelles technologies (ex plan déneigement et logiciel de gestion du courrier (sans commentaire !)
Le Directeur Général conclut : ces actions doivent nous permettre de limiter la hausse de la masse salariale à 2% de 2011 à 2014.

On notera qu'il se garde bien de suggérer que la limitation de la hausse pourrait s'appliquer en 2010. Le budget primitif prévoit une hausse de 725.000 € (+6,15%) qui sera probablement dépassée.
Pour mémoire la hausse de la masse salariale 2009/2008 était déjà de près de 4%.


lundi 2 août 2010

Les recettes de fonctionnement

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La page 10 n'y va pas par quatre chemins : la situation est critique et, sans la qualité du timonier la catastrophe est inéluctable.

La voix du grand Consultant (autrement nommé le Petit Robert) nous informe : l'État est surendetté !

De 2006 à 2010, sous le gouvernement de l'UMP, dont Robert Varese se réclame, il nous apprend que la dette de l'Etat est passée de 64 à 76% du PIB, quand celle du Vésinet est passée de 20 à 76% de son budget de fonctionnement.

En faisant valser tous ces milliards le Weber du palais essaie de communiquer au personnel le sentiment de l'urgence, précisant que la catastrophe est encore pire au niveau du département puisque le Conseil Général diminue le taux des subventions d'équipements sportifs et supprime l'aide à la construction de piscines.

Mais se réjouit le DGS au Vésinet nous saurons faire puisque nous n'avons touché en 2009 que 93.000 € de subventions soit 1,1% du montant des travaux engagés.

Il oublie, comme son maître, de rappeler que le RPV a imposé au Vésinet de renoncer à plus de 4 millions de subventions accordées et a même adopté une politique l'obligeant à restituer près de 1 million de subventions déjà perçues.

Nul doute qu'après une telle manœuvre de désinformation le Personnel soit un peu dubitatif par rapport aux autres informations, essentiellement chiffrées, communiquées dans cette page.

Pourquoi travailler dans une administration


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Cette page qui se veut instructive informe les personnels de la Ville des réponses données à un questionnaire sur pourquoi travailler dans une administration.

Elle y ajoute une liste des droits et obligations attachés à ce statut.

Coûts des services aux Vésigondins : 24 millions

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Pourquoi un tel titre quand la page se borne à lister les dépenses incontournables, à rappeler la décomposition du budget de fonctionnement et à énumérer les dépenses d'énergie et autres fluides sur lesquels la Ville pourrait économiser.
Notre maire, du palais, a une petite idée derrière la tête. Insidieusement, il martèle que toutes les dépenses sont des services aux Vésigondins, que la dette est de 19 millions.
Il veut faire accroire que Service de la Dette, Dépenses Générales et masse salariale sont aux service des Vésigondins.

La Vérité est pourtant toute autre :

Le service de la dette, quoique toujours supportable, est le fruit d'une politique aberrante, orchestrée par Roger VLIEGHE, visant à emprunter des sommes inutiles qui ont ensuite été placées à des taux ridicules auprès du Trésor.

Les Dépenses Générales ont crûes de façon invraisemblable depuis deux ans du fait de dépenses scandaleuses :
  • 13.000 € pour le Nabucco de la Directrice du Conservatoire,
  • 15.000 € pour 1 heure et demie de conférence de M. Vanier,
  • près de 100.000 € pour refaire le logement de M. Weber qui répondait parfaitement aux attentes jusqu'à son arrivée,
  • achat du local de campagne du RPV, une parcelle inconstructible de 170 m² achetée 825.000 €,
  • 25.000 € pour commanditer une enquête jamais publiée payée à un des soutiens financiers de la liste RPV,
  • des centaines de milliers d'euros consacrées à des études dont l'utilité est contestable,
  • 9 publications par an de la propagande municipale payées au prix fort,
  • plusieurs milliers d'euros pour la réalisation d'un faux questionnaire couvrant le projet de destruction du gymnase Matalou,
  • plusieurs centaines de milliers d'euros sacrifiés lors de la destruction programmée du gymnase Matalou,
  • des frais, notamment de bouche, en augmentation constante, pour satisfaire les volontés du prince et ce, sans contrepartie identifiée,
  • etc.
Depuis l'arrivée de Robert Varese les effectifs de la mairie ont crû de plus de 20%, sans que ces recrutements soient toujours justifiés. En 2010, mais également les années suivantes, ces recrutements auront des conséquences très importantes sur la masse salariale.

Même si toutes les mesures d'isolation, d'éco-consuite, d'éco-flotte, de changement de type d'éclairage, de contrôle des fluides, d'isolation des bâtiments communaux, n'avaient aucun coût et aucune incidence sur le budget d'investissement, les économies que ces mesures permettraient de réaliser seraient extrêmement faibles par comparaison aux gabegies de l'équipe municipale.

Qu'est ce que le service public



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Une introduction pseudo pédagogique sur la notion de service public pour introduire la grande trouvaille du nouveau maire, du palais.
Seuls 13% des frais de personnel déboursés par la Ville relèvent des missions obligatoires de Service Public.

Par voie de conséquences 87% des frais de personnels ne relèvent pas du cadre règlementaire.

Soyez prévenus, nonobstant les hausses d'impôts, de même que l'on a déjà majoré jusqu'à +100% les prix payés par les Vésigondins pour divers services rendus par la Ville, on va encore chercher à majorer les recettes et diminuer les dépenses sur la part non obligatoire.

Une véritable balle dans le pied quand on sait que la majorité des hausses budgétaires depuis l'arrivée de Robert Varese touchent à des domaines contestables :
  • frais de bouche du prince, de sa clique et de ses amis,
  • communication évènementielle,
  • heures supplémentaires de la directrice du conservatoire,
  • spectacles financés à la gloire du prince (Nabucco, Vanier, Conférences, etc.),
  • "maison de campagne", nouveau commissariat municipal,
  • voyages,
  • Place du Marché,
  • destruction du gymnase Matalou,
  • embauche de personnels surnuméraires,
  • etc.

Les axes de progrès


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En haut six axes prioritaires :
  1. Inscrire le développement durable dans la "culture" du Vésinet,
  2. Améliorer les services aux Vésigondins,
  3. Numériser l'information,
  4. Réduire les dépenses,
  5. Augmenter les recettes,
  6. Prendre en compte la pénibilité des postes de travail des agents.
En bas quatre contraintes contextuelles :
  1. Un taux de chômage élevé,
  2. Stagnation ou baisse des recettes de l'État,
  3. Fort endettement de la commune,
  4. Patrimoine vieillissant et mal entretenu.
Entre les deux un schéma à la va-vite illustrant la prétendue "mise en œuvre" des demandes émanant des Vésigondins.

Nul n'imaginant qu'une ville puisse ne pas souhaiter améliorer ses services aux habitants, augmenter ses recettes ou réduire ses dépenses, force est de constater que les seuls axes de progrès réellement envisagés sont la promotion du développement durable, la numérisation de l'information et la prise en compte de la pénibilité des postes de travail des agents.

Hormis la pénibilité où de nouveaux gains d'efficacité peuvent sans cesse être acquis on ne peut que s'ébahir devant le peu d'ambition d'un tel programme pour gérer une Ville de 17.000 habitants.

Quant au contexte invoqué il est pitoyable !

Ne commentons même pas taux de chômage ou baisse des recettes de l'État. Que sa majesté fainéante puisse croire en être l'inventeur est ridicule.

Pour l'endettement de la commune il serait probablement plus décent de ne pas s'y appesantir.

Quant au patrimoine vieillissant et mal entretenu, outre son caractère opportuniste, il est malsain qu'un directeur général des services puisse sembler découvrir qu'une part non négligeable du budget est consacrée à l'entretien de l'existant.

Les résultats attendus en 2010 - 2011



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Que ce serait drôle si ce n'était si triste !

Six des sept résultats attendus pour 2010-2011 consistent à finaliser des projets de réorganisation :
  • les "chefs de pôles" présenteront les objectifs aux chefs de service (moyen ou résultat ?)
  • des "fiches de poste" seront établies pour chaque agent (moyen ou résultat ?)
  • une évaluation des agents sera mise en place (moyen ou résultat ?)
  • création d'un intranet permettant aux agents d'accéder aux informations (moyen ou résultat ?)
  • l'organisation des services sera finalisée (moyen ou résultat ?)
  • une gestion des carrières avec incitation à la mobilité sera progressivement mise en place (moyen ou résultat ?)
Un des sept résultats attendus jure totalement avec les six autres :
  • Une "éco-flotte" automobile et un "pédibus" seront déployés.
On peut dire beaucoup sur ce double objectif quantifiable.

Le "pédibus" est à l'étude depuis 2005. Il ne peut aboutir que si les parents d'élèves y adhèrent. Quel est alors le résultat attendu ?
Avoir décrété un "pédibus" ou en faire fonctionner un de façon satisfaisante ?

Quant à une éco-flotte automobile, comprenons que la mairie entend remplacer ses véhicules actuels par des véhicules écologiques. On peut douter que la mairie est les moyens de financer le remplacement de tous ses véhicules avant la fin 2011. Quel est donc le résultat attendu ? Une flotte de 2 ou 3 véhicules ?

Dans tous les cas qu'est ce que ces deux projets ont à voir avec le personnel de la Ville ? Dans tous les cas quel rapport avec la prospective ?

Les premières réussites sont déjà au rendez-vous


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Un véritable inventaire à la Prévert ou alternent évidences et banalités.

Certes les personnels seront heureux de savoir qu'en un an 180 d'entre eux auraient été formés à l'analyse transactionnelle pour échanger, communiquer et proposer des améliorations. De là à conclure que cela constitue une réussite ?
Ceux qui sont présents depuis un moment se souviennent que les personnels de la Ville n'ont jamais cessé d'échanger, de communiquer et de proposer des améliorations. Avec un brin d'ironie ils rappelleront que le plus important est de trouver un interlocuteur qui écoute.

Certes ils seront heureux de savoir qu'une réflexion aura été menée pour élaborer une charte du courrier, un journal interne à la mairie et un livret d'accueil ou d'apprendre que le guichet unique est un dossier majeur de ce mandat, mis en sommeil pour permettre à d'autres agents d'enrichir la réflexion. De là à conclure que
cela constitue une réussite ?

Certes ils apprécieront d'apprendre que d'autres formations sont prévues pour la fin 2010. ou qu'un nouveau logiciel de gestion du courrier sera déployé. Avez-vous dit "déjà au rendez-vous" ?

Sûrement ils apprécieront de savoir que 30 nouveaux personnels ont été embauchés ou que certains d'entre-eux ont pu, comme par le passé, changer d'affectation.
De là à conclure que cela constitue une réussite ?

Il reste la mise en place le paiement en ligne des frais périscolaires, le plan déneigement et l'embellissement des lacs et des rivières grâce au déploiement d'une brigade verte et au concours des jardiniers. Mais suggère-t-on que le déneigement ou l'entretien des lacs et des rivières nétait pas couvert autrefois ? Sinon faut-il conclure que la seule réussite serait le paiement en ligne des frais périscolaires ?

Comme Cyrano on serait tenté de dire :

« Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! »

Prospective : Mode d'emploi


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Que de grands mots dans ce titre ! Une véritable incantation.
Hélas, il y a loin de la coupe aux lèvres.

La prospective est une démarche qui vise à se préparer aujourd'hui à demain. Elle consiste à élaborer les scénarios des possibles en fonction des données disponibles (états des lieux, tendances lourdes, phénomènes d'émergences).
C'est une aide à la décision stratégique, qui engage les individus et affecte les ressources sur une longue durée. Elle vise à réduire les incertitudes face à l'avenir et à légitimer les actions.
C'est une démarche itérative qui se fonde sur des successions d'ajustements et de corrections dans le temps, notamment parce que sa mise en œuvre modifie elle-même sans cesse le futur.

Les propositions de notre "weber du palais" se gardent bien d'énumérer un quelconque corpus sur lequel il s'appuierait pour justifier ses projets. Elles se gardent bien d'ailleurs d'énoncer lesdits projets.

Comme pour le gymnase MATALOU, on se borne à affirmer que les instances concernées (ici le Comité Technique Paritaire) ont pris les décisions.
Le deus ex machina de la mairie n'a d'ailleurs pas jugé les personnels suffisamment intelligents pour leur exposer ce que serait la nouvelle organisation, soit disant approuvée.

Hormis le "baratin", les objectifs énoncés sont une collection de vœux pieux, loin d'une véritable prospective. Qu'il s'agisse "d'établir une organisation innovante et efficace", "mettre au cœur du fonctionnement une approche transversale", "anticiper et répondre dans les délais aux attentes" ou "redonner le plaisir d'être un acteur", tout cela est bien creux, à peine digne d'une mauvaise copie de "Méthodologie" émanant d'un étudiant en première année.

Seuls deux véritables objectifs sont affirmés : "instituer une approche transversale dans le fonctionnement" et "créer un guichet unique" vis à vis de l'extérieur. Pour louable que cela soit on est loin d'une révolution ou d'un programme de gestion pour une ville de 17.000 habitants.

Sans surprise compte-tenu de l'indigence de la proposition, les atouts et les handicaps énumérés sont un ramassis racoleur de lieux communs.

Ironiquement, pour arriver à remplir cet inventaire, le pourfendeur du Vésinet d'avant Varese a du énoncer dans la liste des atouts un "urbanisme d'exception" et des "services nombreux et appréciés de la population".

Comme le PLU et la ZPPAUP sont au point mort et que l'on connait les craintes que suscite le projet d'Eco-quartier il faudra bien admettre que l'urbanisme d'exception est un tribut versé aux équipes précédentes, que la littérature varésienne essaie pourtant régulièrement de discréditer.

Pour les services, étant donné qu'aucun nouveau service ne semble avoir vu le jour depuis le 16 mars 2008...

Quant au mode d'emploi annoncé, nous n'avons pas su l'identifier.