lundi 12 mars 2012

des contradictions majeures

MM. FIQUET et BASTARD ne sont pas à une contradiction près.
Ils n'hésitent pas à affirmer leur volonté de mener à bien de grands projets longtemps repoussés...
puis à déclarer que parmi les grands principes retenus pour l'élaboration du budget ils étaleront les investissements pour alléger la charge annuelle !
On aura la mansuétude de ne pas leur demander pourquoi ils ont été repoussés pendant longtemps, mais on aimerait qu'ils expliquent comment ils entendent concilier ces deux objectifs contradictoires.

des allusions inquiétantes

Selon M. FIQUET il convient pour mesurer la réalité de la Trésorerie d'en retrancher les 2,125 M€ perçus du département au titre des contrats C.D.O.R.
Pourtant ce contrat prévoit que ces sommes sont acquises à la Ville pourvu que les premiers coups de pioche dans les terrains de l'hôpital aient été donné avant fin 2013. Mieux encore ces sommes seront doublées au fur et à mesure de l'achèvement des logements.
Vouloir défalquer ces subventions de la Trésorerie revient à admettre dès à présent que les sommes devront être remboursées.
Si tel est le cas pourquoi ne pas en débattre et imaginer les conséquences de ce fiasco ?
Pis encore l'équipe municipale a affirmé que les équipements publics nécessaires à l'éco-quartier seraient financés avec ces subventions.
Comment la Ville entend-elle financer ces équipements si elle doit renoncer aux 4,5 M€ de subventions ?

de fausses incertitudes

Plutôt que d’incertitudes les princes qui ont pris le pouvoir feraient mieux de parler de prétextes à leur immobilisme.
Quel sera le coût de restructuration de la crèche des Amis de la Première Enfance
Quand on a aidé Jean-François BEL et l'Hôpital, Jean-Roger DAVIN et la Ville de Croissy à se désengager de cette crèche en votant une modification des statuts nullement nécessaire comment peut-on se sentir observateurs de l'imbroglio ainsi créé ?
Même si on prétend découvrir le dossier, comment peut-on explique deux mois après être arrivés aux commandes que l'on n'a toujours aucune visibilité sur ce dossier ?
Quand on appartient à une équipe qui était capable de chiffrer le coût de l'arrêt d'un chantier de 27 millions d'euros, comment peut-on se défausser du coût de restructuration d'une crèche ?

Quand sera utilisée la subvention de 2.125 M€ reçue dans le cadre du contrat C.D.O.R. conclu avec le Conseil Général
Comment peut-on faire semblant de s'interroger sur cette question quand un peu plus bas dans les attendus préparant ce débat on écrit qu'il convient de retrancher de la trésorerie le remboursement de cette subvention ?
Quelle sera l'issue du différend opposant la Ville à l'architecte CHASLIN au sujet de la Place du Marché
N'aurait-il pas mieux valu s'interroger sur cette question avant de décider sommairement l'arrêt des travaux ?
N'est-ce pas le rôle d'un politique d'apporter des propositions de résolution ?
Comment peut-on faire preuve d'une telle désinvolture ?

Pourrons-nous percevoir le F.C.T.V.A. sur les 0,5 M€ de travaux engagés pour le SIVU patinoire
N'est-il pas inconvenant d'avouer ainsi que l'on a décidé la dissolution du SIVU patinoire sans en connaître les conséquences ?
Puisque le coup est parti, cela justifie-t-il de se regarder le nombril jusqu'à ce qu'une réponse nous parvienne ?
Est-ce que la direction d'un navire ne suppose pas de tenir la barre même en cas d'écueils ?

De plus l’État repousse sur les collectivités territoriales certaines charges tandis que la Dotation Globale de Fonctionnement diminue
Outre que la diminution effective de la D.G.S n'est pas démontrée, les 100.000 € affichés ne sont-ils pas largement inférieurs aux dépenses de Consultants et aux salaires de contractuels embauchés sans discernement ?
Comment font les villes alentour ?
Le rôle d'un capitaine est-il de convoquer son équipage pour lui annoncer qu'il pourrait y avoir des remous ou pour lui proposer des moyens d'y échapper ?

Même si les déclarations d'intention d'aliéner (D.I.A.) restent abondantes on peut s'interroger sur la pérennité des droits de mutation à un niveau élevé
On sait que le ridicule ne tue plus depuis longtemps, est-ce une raison valable pour accumuler des platitudes de la sorte ?
Concrètement les D.I.A. sont-elles abondantes ou non ?
Si elles ne le sont pas, pourquoi poser comme hypothèse une somme quais équivalente à celles de 2010 et 2011 ?
Un débat d'orientation ne consiste-t-il pas à poser des hypothèses et à former des propositions pour tenir compte de ces hypothèses ?


Un endettement significatif

Cliquez sur les tableaux pour les voir plus précisément
Le tableau présenté omet bizarrement de mentionner l'endettement à fin 2007 alors que cette année est invoquée pour justifier la baisse de l'excédent de fonctionnement.

Plus surprenant encore il ne correspond pas aux tableaux présentés aux Conseillers Municipaux dans les Comptes Administratifs et votés par ceux-ci.

Le compte administratif 2008 (voté en mai 2009) fait état d'un capital restant dû de 4,70 M€ au 1/1/2008 et de 13,86 M€ au 31/12/2008.
Le compte administratif 2009 (voté en mars 2010) fait état d'un capital restant dû au 1/1/2009 de 13,86 M€ et de 15,65 M€ au 31/12/2009.
Le compte de gestion définitif 2010 (voté en mars 2011) fait état de capitaux restant dus auprès des établissements de crédit de 15,77 M€ au 1/1/2010 et de 18,01 M€ au 31/12/2010.
Même en y ajoutant l'endettement relatif au budget de stationnement (0 au 1/1/2008 - 2 M€ au 31/12/2008 - 2,13 M€ au 31/12/2009 - 2,06 M€ au 31 /12/2010) on n'arrive pas à retrouver les chiffres distillés par nos édiles !

Une épargne en diminution

Pour MM. BASTARD et FIQUET si le contexte est dégradé ce serait la conséquence d'une "épargne en diminution" et d'un "endettement significatif".

Sauf à imaginer que ces Messieurs n'aient jamais prêté attention à ce qu'ils ont voté depuis près de 4 ans cette présentation est une insulte à l'intelligence !

Tordons tout d'abord le cou à un canard qui ne laisse pas bien augurer des compétences de M. FIQUET quant à le Gestion des deniers publics : une collectivité territoriale N'EPARGNE PAS. Sa vocation n'est pas de se constituer une cagnotte au détriment des contribuables.

Une rapide interrogation sur GOOGLE permet d'ailleurs de se rendre compte que c'est seulement en Afrique que l'on parle d'épargne publique (à ne pas confondre avec l'appel public à l'épargne organisée par des sociétés privées) !
En France on constate, selon le cas, des excédents (quand les ressources encaissées ont dépassé les dépenses) et des déficits (dans le cas inverse).

Cette présentation a le mérite d'éviter à MM. BASTARD et FIQUET de parler du taux des impôts locaux qui a été majoré de plus de 40% par l'équipe à laquelle ils appartenaient, sans compter les errements de la C.C.B.S.

Le tableau présenté oublie de préciser qu'en 2007 et 2008 ce que ces Messieurs appellent improprement épargne (1.299 k€ et 82 k€) était l'excédent de fonctionnement qui, comme les années antérieures, était transféré à la section investissement.
On notera que le budget étant déjà voté lors de l'arrivée du RPV en 2008, malgré ses excès divers, et sans aucune augmentation d'impôts la Ville dégageait encore un excédent de fonctionnement.
Quand il n'est pas le résultat d'une majoration brutale et injustifiée des impôts cet excédent s'appelle (on le comprendra aisément) "autofinancement".

La majoration brutale des impôts de 50% en 2009 et d'un peu plus de 40% les années suivantes a automatiquement entraîné une majoration des ressources de la Ville de plus de 5 M€ en 2009 et d'environ 4 M€ les années suivantes.

L'absence de réalisation du moindre projet fait que malgré
  • la hausse pharamineuse de la masse salariale et des frais d'études,
  • le remboursement des subventions,
  • les dédits versés aux entreprises,
  • l'augmentation massive des frais financiers,
  • le remboursement de près de 3 millions du capital emprunté,
  • l'absorption du budget SIVU et, compte-tenu du fiasco du parking sous la Place, du budget stationnement,
l'excédent de fonctionnement est resté de près de 3 millions en 2010 et 2011.

Oublions donc ces pudiques habillages de vierges effarouchées et constatons que si la situation est contrainte c'est du fait de l'aberration économique qu'a représenté l'arrêt des travaux et la multiplication des dépenses de fonctionnement injustifiées (allant parfois jusqu'à tripler les effectifs sur un seul poste).

dimanche 11 mars 2012

Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?

Le 8 mars dernier, après avoir inauguré l'aile consacrée aux Gaulois du musée de Saint Germain en Laye, le ministre de la Culture, Frédéric MITTERRAND, accompagné de la Préfecture, a décidé de venir constater l'état des travaux de réfection de l'église Sainte Marguerite, endommagée par un incendie en 2009.

Selon nos sources pas un seul représentant de l'équipe municipale, n'avait pu se libérer pour accueillir ces personnalités.

Sans commentaires !