L'enfantement des Conseils de Quartier s'est fait dans la précipitation. Conçu à la va-vite, les statuts de ces conseils sont très approximatifs.



Le règlement, finalement notifié aux trente-sept conseillers désignés, montre bien les limites d'une démarche qui ne semble pas habitée par l'enjeu de démocratie participative chère au candidat Varese.
Se peut-il que certains de ces nouveaux conseillers ne sachent pas qu'au contraire des dires de la mairie, leur nomination n'a fait l'objet d'aucun consensus et que d'autres, tout aussi valeureux qu'eux, n'ont eu contre eux que le fait du prince ?
Qui a pu se présenter ? Qui a été retenu ?
Pourquoi ceux-ci et pas ceux-là ?
Pourquoi seulement 8 conseillers au quartier Centre et au quartier République (alors qu'il y en a effectivement 11, comme prévu au règlement, dans le quartier Charmettes, terre du maire) ?
Y avait-il si peu de candidats acceptables dans ces quartiers ?
Selon le règlement du maire la qualité de candidat à une élection politique (municipales, régionales, etc…), toute candidature, dès lors qu’elle est publique, vaut démission du Conseil de quartier.
Pourtant un certain nombre de conseillers choisis par le maire ont été candidats aux élections municipales du Vésinet. On retrouve ainsi :
Quartier Centre : Le président, Gérard KOPELIANSKIS, Philippe BONO qui figuraient sur la liste LE VESINET SOLIDAIRE ET DURABLE, d'André MICHEL,
Quartier République : La Présidente, Inès de PIREY, qui figurait sur la liste VIVRE LE VESINET, d'Isabelle MOREL et qui est n° 8 sur la liste JONEMANN/MOREL,
Quartier Princesse : La Présidente, Françoise GUIDEZ, qui figurait sur la liste UNION POUR LE VESINET, de Didier JONEMANN et qui est n° 22 sur la liste JONEMANN/MOREL, Sylvie DEPIGNY, colistière de Robert VARESE en 2001,
Quartier Charmettes : Isabelle MARY, colistière de Didier JONEMANN et qui est n°16 sur la liste JONEMANN/MOREL.
Comment dans de telles conditions nos concitoyens, aussi bonnes que soient leurs intentions, pourront-ils s'absoudre du péché originel ?
Comment résoudront-ils l'insoluble question : ont-ils été choisis pour leurs seules qualités ou bien pour désamorcer les critiques émanant des deux listes d'opposition présentes au Conseil ?

Ont-ils postulé et été rejetés parce que plus menaçants que d'autres ?
Ou bien au contraire la mairie n'a pas de considération à leur témoigner puisqu'ils ne siègent pas ?
A moins qu'ils aient choisis de ne pas postuler ? Et dans ce cas quelles étaient leurs motivations ?
La prévision de candidatures à venir ?
Court n'est pas.
RépondreSupprimerInstructif cela est.
Bien vu aussi.
Yoda