septembre 2010

La revue de Septembre n'apporte pas grand chose
Il faut dire qu'avec neuf numéros par an au lieu des cinq distribués précédemment la Ville prend le risque de ne pas avoir grand chose à dire.

L'éditorial semble un acte manqué. Bien naïvement le maire nous apprend qu'il est conscient d'être comme nous le percevons : un équilibriste.

Le dossier "Culte de la personnalité" : en septembre Michel POTIER

3 pages pour mettre en valeur l'ancien directeur-adjoint honoraire de l'OCDE.
Le dossier assainissement nous apprend que les interlocuteurs et les méthodes ont peu évolué depuis 20 ans.

Un article d'information :
La Ville élabore son Plan Local d'Urbanisme.
Une concertation est prévue. Espérons qu'elle sera plus honnête que les précédentes.

Des brèves : 15 pages pour informer les Vésigondins sur les manifestations et les associations... Dommage que la revue ait été distribuée à compter du 15 septembre alors que la journée des associations dont elle faisait la réclame avait lieu le 11 septembre.

De la publicité

Les quatre tribunes des élus :
Celle de la majorité municipale Rassemblement pour Le Vésinet tel Calimero, nous fait pleurer sur son sort.
Elle est victime depuis son élection de la mauvaise volonté d'une coalition des anciens et nouveaux élus qui à l'aide de blogues, de commentaires, de commérages ont réussi à la déstabiliser.
Contre ces mauvais traitements le RPV veut affirmer que ses membres sont de bons Vésigondins qui ne veulent plus être montrés du doigt.
Préparez vos mouchoirs.

Celle de la liste Le Vésinet Solidaire et Durable fait le point après deux ans et demi de mandat. Pas de quoi pavoiser. Les projets MJC, Salle polyvalente sont dénoncés. LVSD appelle le maire à se ressaisir.

Celle de la liste Union pour l'Avenir dénonce les méthodes et la gestion à l'aveugle des projets MJC, Salle polyvalente, PLU.

Claude CHATARD quant à lui dénonce avec beaucoup d'ironie la gestion des projets : MJC et Salle polyvalente.

L'équilibriste

Avec l'air béat du ravi de la crèche, le maire du Vésinet confronte involontairement la réalité dans son éditorial de septembre.

A la lecture du texte, on est, dans un premier temps, séduit par les qualités qu'il semble exposer :

• voila un homme qui sait rappeler à ses concitoyens qu'après l'exaltation d'une campagne électorale il faut regarder les dures réalités en face,
  
• voila un homme qui ose dire qu'au contraire de ce qu'il affirmait pendant la campagne, les hommes et les femmes qu'il a emmené autour de la table du Conseil n'étaient pas particulièrement fait pour se rencontrer,
• voila un homme qui admet que les projets souhaités par son équipe n'avaient pour seule vocation que de laisser leurs empreintes dans l'Histoire de la Commune,
• voila un homme qui a le courage de dire qu'après la période des possibles qu'était la campagne électorale, est venu la période des arbitrages, compte-tenu des contraintes.

Et puis au détour d'une phrase on lit : "Depuis des années la RATP demandait à la Ville d'entreprendre des travaux indispensables : c'est désormais notre équipe qui en a la charge..."

Ces trois petits points, sorte de clin d'œil en direction des lecteurs pour leur dire : "vous vous rendez compte", nous font brutalement atterrir.

Depuis combien de temps M. Varese est-il au pouvoir ? 3 mois ou 30 mois ?
Combien de budgets a-t-il fait voter ? 0 ou 2 ?
Combien d'occasions a-t-il eu d'informer les vésigondins de l'Etat de la Nation ? 0 ou 50 ?

Depuis des années la RATP... mais pourquoi n'en a-t-il jamais rien dit ?

Allons M. Varese, cet éditorial aurait fait illusion si vous l'aviez écrit en mai 2008 mais pas aujourd'hui en septembre 2010.

La triste réalité, comme vous la rappelez dans votre titre c'est que vous êtes un équilibriste ... sur le fil.

Malheureusement la question n'est plus : va-t-il tomber ? mais plutôt quand tombera-t-il ?

La question sous-jacente vient immédiatement après : entraînera-t-il Le Vésinet dans sa chute ?

COMPTE RENDU DU VESINET PARTICIPATION

DU CONSEIL MUNICIPAL DU 23 SEPTEMBRE 2010

L’ordre du jour avait été complété, au dernier moment, avec le point n°16 (avant le dernier point n° 17 : questions diverses) : « Point sur … l’écoquartier, la MJC, la salle polyvalente et la place du marché ».

En fait seul le dossier de l’écoquartier a été traité. Aucun mot sur les autres !

Le point sur l’écoquartier a été fait en début de séance par le Sous Préfet de Saint Germain en Laye qui avait accepté d’informer le Conseil Municipal des évolutions récentes. Le maintien de l’IRSN sur place change la donne. En résumé le programme descend de 600 à 400 logements. Le nombre de logements sociaux, fixé à l’origine à 160, semblerait, d’après une remarque de la Maire Adjoint à l’Urbanisme, rester au même niveau. Pour le sous préfet ce n’est qu’un aménagement du projet, et l’Etat considère que le protocole reste valide. L’impact financier serait supporté par l’Etat, sauf pour les dépenses propres à la ville du Vésinet pour les procédures. Le projet va être réétudié dans un délai non connu à ce jour. Le Maire n’a pas exprimé d’opinion particulière sur cette évolution. A noter : selon le sous préfet, 49% des ménages vésigondins seraient éligibles aux logements sociaux.

Après le départ du sous préfet, l’examen de l’ordre du jour a repris. Pour l’essentiel il s’est agit de dossiers de routine.

On notera cependant :

- La confirmation de la suppression de l’abattement à la base pour la partie de la taxe d’habitation reprise par la CCBS. Cette majoration d’impôt est une hausse de précaution particulièrement mal venue, pour laquelle le maire du Vésinet a voté pour.

- La confirmation du lancement des travaux de réfection de deux ponts au dessus du RER, avec un coût important pour la commune.

- La renégociation en cours du contrat d’entretien passé par l’ancienne municipalité avec la Lyonnaise des Eaux pour l’entretien et le suivi de la qualité des lacs et rivières. Il semble qu’avaient été acceptées à l’époque certaines clauses tout à fait inadaptées.

- La persistance du malaise dans les équipes a été évoquée, ce qui a conduit au dépôt d’un préavis de grève, ce qui ne s’était jamais vu au Vésinet.

Enfin les réunions du Conseil Municipal deviendraient moins accessibles au public, puisqu’il est prévu prochainement deux conseils « privés », et que la prochaine réunion publique se tiendrait en décembre.

LE VESINET PARTICIPATION regrette cette régression dans l’information de la population sur les projets et décisions de la Mairie.