mercredi 24 mars 2010

La fuite en avant

Le budget stationnement est catastrophique et ne s’équilibre en fonctionnement que par un tour de passe passe et de façon générale qu’en ayant dilapidé toutes les marges de manœuvre (excédents antérieurs) qui avaient été prudemment provisionnées.
Page 5, pour le budget de fonctionnement on découvre que les mandats émis sont de 125.000 € pour 164 000 € de recettes.Si on rapproche ce "réalisé" des prévisions initiales, 256 000€, on obtient un piteux 63,7% de réalisation.

Cela ne peut s'expliquer que de deux manières :
un amateurisme certain. Nous hésitons à considérer cette hypothèse puisque les personnes aux commandes sont des personnes qualifiées, se consacrant entièrement à la tâche et s'y préparant de puis plus de 4 ans,

un tour de passe-passe. Nous vous livrons ci-dessous notre interprétation. En apparence la section de fonctionnement est équilibrée, et même excédentaire (164.000 € - 125.000 € = +39.000 €).
Si vous creusez un peu la page 5, vous découvrirez qu’il y a 50 000€ de charges financières rattachées et que les 55 000€ de frais de personnel qui doivent être remboursés au budget Ville (puisque c'est la Ville qui met à disposition son personnel pour la gestion du Stationnement) n’ont pas été mandatés...


Si on cumule ces deux sommes 55.000 + 50.000 = 105.000 € et qu’on les déduit de l'excédent apparent on arrive en réalité à un déficit de +39.000 - 105.000 = - 66 000 €, soit un déficit de plus de 40% pour la section d’exploitation !!!


Quant à la section d’investissement, elle s’élève en grandes masses à 938 000€ (875 000€ pour les travaux et 63 000€ pour le remboursement du capital).

Ces dépenses sont couvertes en prélevant sur les excédents antérieurs (cf. page 8) constitués par l'équipe précédente pour 855 000€ et en empruntant 150.000 €, qui aggraveront la situation.

Que feront-ils en 2010, puisqu'il n'y aura plus d'excédents à siphonner ?


Nous craignons qu'il n'y ait une fuite en avant, au travers de l’emprunt.

Nous formons des vœux pour que celles de ces pratiques qui sont contestables soient effectivement contestées

lundi 8 mars 2010

Hypertrophie probablement













Jusque cette année les vernissages étaient présidés par la ou le Président(e) entouré(e) des invités d'honneur.
Souvent le Maire intervenait juste après le discours inaugural, parfois aussi le député...

Jamais ils ne présidaient cette manifestation dont tout le mérite revenait à l'Association !

Depuis quelques années le logo du Théâtre figurait sur l'invitation.

Il faut dire que pour accueillir l'association le Théâtre devait, pendant quinze jours, réduire sa salle de 800 à 400 places.

Cette année le logo de la Ville figure sur l'invitation (pour faire bon poids l'association a également mis celui du Conseil Général) et surtout : le 1er (par tirage au sort !) vice-président de la C.C.B.S. a exigé de Présider le Vernissage.

Ce besoin d'attirer l'attention sur son auguste personne a tout de suite été qualifié d'enflure par certains contempteurs de Robert VARESE.Ils ont également souligné son exigence que son nom soit en majuscule alors que celui de la Présidente de l'Association était en minuscule...

Quelques uns de nos lecteurs, spécialisés dans les manifestations de l'Ego ont permis de mieux cerner le débat : pour eux ce n'est pas de l'enflure, juste une hypertrophie du moi !

Ils l'expliquent comme ceci :
une personnalité dont toute la vie professionnelle aurait été confrontée au rejet de ceux qui l'aurait embauchée pour finir par la pousser systématiquement vers la sortie pourrait accuser un sentiment d'échec tel qu'elle aurait besoin de se mettre en valeur pour ne pas sombrer dans des tendances suicidaires.


Cela expliquerait le besoin de mettre en avant un titre obtenu par hasard, le besoin de toujours figurer au premier plan, le besoin d'être inscrit en MAJUSCULES et surtout celui d'accaparer des manifestations pour lesquelles elle n'aurait aucun mérite.

On nous dit que, si cette personnalité souffre d'une petite taille, ce pourrait être encore plus difficile pour elle.

On insiste sur la considération que tous les hommes de bonne volonté (et aussi les femmes) devraient lui témoigner s'ils ne veulent pas porter la responsabilité de ses pulsions morbides.