Ce "Mot du Président" 2010 fait écho au "Mot du Président" 2009 déjà commenté sur les blogues.Hier Jacques BURGAN exposait sa déception devant les directions prises par la Ville du Vésinet, directions qui menaçaient l'avenir de cette maison, vieille de bientôt 50 ans.
Aujourd'hui il considère le chemin accompli depuis 2008.
Après un audit (pour bon nombre coûteux, inutile et vexatoire) qui a confirmé la bonne gestion de l'association, la Ville a dû se rendre à l'évidence et ré instituer une subvention pour cette association qui regroupe près de 2.000 adhérents dont une majorité de vésigondins.
La grimace a obligé la MJC a constaté un déficit de 110.000 euros sur l'exercice qui s'est terminé en septembre 2009 mais les nouvelles subventions pour 2010 (100.000 euros) lui ont permis d'éviter une hausse de plus de 20% des cotisations comme envisagé un instant.
La tenue récente d'une première réunion avec la Ville pour étudier l'hypothèse de création d'une nouvelle MJC (voir ci-dessous) a rassuré le Président.
Pour autant la politique affichée par la Ville, vis à vis des jeunes et vis à vis des associations, ne convient toujours pas à celui qui a présidé aux destinées de la MJC pendant plus de 23 ans.
Ayant évité le pire, ayant permis que la MJC retrouve une destinée plus souriante, Jacques BURGAN a estimé que le moment était venu de passer la main.
Élisabeth de Villeneuve, précédemment Secrétaire de l'association, a été élue Présidente.
Cette mère de famille est depuis 2006 Directrice du Marketing du Pôle "Jeunes Adultes" du groupe de Presse BAYARD.
Anne ANGOULVANT, anciennement Trésorière a été élue Vice-Présidente, tandis que Mmes Laurence HAQUET et Valérie PRESLES sont devenues respectivement Secrétaire et Trésorière.
Seul grain de testostérone dans ce bureau très féminin et sensiblement rajeuni, Yves HELLOT sera en charge des relations avec la Mairie dans le cadre du projet de création d'une nouvelle MJC à l'intersection de la rue Henri DUNANT et de l'avenue du BELLOY.
Ce projet a le mérite d'avoir été proposé. On peut toutefois douter de son réalisme quand on sait que la surface constructible au sol sera au maximum de 500 m² et qu'un seul étage est envisageable...
Dans le "TESTAMENT" d'Alain JONEMANN (page 5 du MOT du PRESIDENT 2010) on découvre une vérité première que le maire d'alors avait adressé à tous ses successeurs : "La nouvelle municipalité devra tenir les engagements pris, comme c'est la règle..."
RépondreSupprimerC'est cette loi d'airain, que tous les gouvernements de la République respectent, dont Robert Varese a voulu et continue de vouloir s'affranchir.
Triste choix pour un triste personnage !