mardi 8 décembre 2009

Les faux-comptes de Roger

Notre Grand Révisionniste, autrement connu sous le sobriquet d'HEC, est de retour.Les finances c'est sacré. C'est l'alpha et l'omega de la confiance. Tripoter les finances c'est la perte de crédit assurée, la panique chez les bailleurs de fonds.

Responsable des comptes de la Cité Roger VLIEGHE se doit, nous doit, de contrôler tout ce que la Mairie publie, qui concerne les finances. Nul doute qu'il a donc vérifié, contrôlé les déclarations financières relatives à la Place du Marché publiées en page 9 de la revue de décembre.


Pourtant ces déclarations ressemblent fort à une nouvelle tentative pour embobiner les Vésigondins. Mais cette fois la ficelle est grosse et le prestidigitateur n'arrivera pas à cacher son tour de passe-passe. Jugez-en :

On nous annonce que le coût total TTC de la place du marché depuis 2002 est de 18 381 000 €.

Nous savons bien que les communes récupèrent la TVA sur les investissements. On veut donc que nous en déduisions que le coût réel a été moindre.

Pour que nous comprenions bien on nous explique le calcul :
+ Dépenses d'investissement (celles qui permettent de récupérer la TVA) : 21.682.000 € TTC
+ Dépenses de fonctionnement (celle-là non) : 428.000 € TTC
+ Indemnité de résiliation des marchés (c'est du fonctionnement - pas de récup) 2.067.000 € TTC

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TOTAL TTC 24.177.000 € TTC

- Recettes - récupération de la TVA -2.734.000 € TTC
Mais non ROGER on ne peut pas dire que la récupération de TVA est TTC, cela n'aurait pas de sens !

- Recettes - assurances -3.062.000 € TTC
Ben non ROGER cela non plus n'est pas vrai. Il n'y a jamais eu de TVA sur les indemnités d'assurances. L'indemnité reçue par la Ville en 2002 a été de 2.100.000 €. Il était prévu 480.000 € de plus si une patinoire était reconstruite. Il n'y a pas eu de patinoire donc c'est 2.100.000 €.

Qui a eu cette idée tordue ?
Rajouter une indemnité que l'on n'a pas reçue ?
Rajouter une TVA qui n'a jamais existé ?

ROGER additionne donc ou laisse additionner des sommes TTC avec des sommes HT
ROGER majore ou laisse majorer le montant des indemnités d'assurance pour diminuer le coût total.
ROGER qualifie ou laisse qualifier un TOTAL dont on a retranché la TVA de TOTAL TTC.

ROGER N'A DONC PAS PEUR
QUE SES ENFANTS OU PETITS-ENFANTS
DÉCOUVRENT UN JOUR
A QUELLES EXTRÉMITÉS IL EST CAPABLE DE SE LAISSER ALLER
POUR CACHER SES TURPITUDES OU CELLES DE SES AMIS


Le total TTC corrigé est de 24.117.000 - 2.100.000 = 22.077.000 €


Mais il y a pis :

On nous déclare que la subvention de 100.000 €, remboursée par la Ville en 2009, l'aurait été au titre du SIVU.
Rien n'est moins vrai. C'est une subvention Ville.
Pas de raison de l'ajouter au coût de la Place du Marché, c'est juste le remboursement d'une somme reçue sans objet.

On nous déclare aussi que la Ville, qui va reprendre le budget du SIVU Patinoire après sa dissolution, devra rembourser 770.000 € en 2010 et que 720.000 € seront à déduire des prochains contrats de subvention avec le Conseil Général.

Ces sommes ont permis au SIVU de payer les travaux de terrassement le concernant.

Le coût de ces travaux doit être rajouté au montant total pour la Place du Marché.


Le vrai total est donc de 22.077.000 + 1.490.000 = 24.567.000 €



Dans quelle entreprise ROGER exerçait-il son talent déjà ?

5 commentaires:

  1. Pourquoi utiliser la possibilité que Roger "laisse additionner", "laisse ajouter" etc... ?
    Il est, comme vous le faites remarquer, responsable des finances de la ville. Alors, même si c'est marqué dessus et qu'on a franchement du mal à y croire, il n'y a aucune raison de laisser entendre qu'il laisse faire des choses. Il est responsable de ce qui est publié, un point c'est tout ! S'il a une contestation à formuler quant à sa responsabilité, il reconnaît de facto qu'il n'est qu'une marionnette.
    Faudra juste dire à Robert de bien se laver les mains, après l'avoir utilisé.

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  2. Même si les "dépenses de fonctionnement" telles que citées ne sont pas à proprement parler des dépenses d'équipement, elles n'en constituent pas moins un des éléments du prix de revient des travaux d'investissement entrepris par la collectivité. Elles sont donc imputées au même compte que la dépense principale.
    J'ai un doute sur les indemnités de résiliation...a vérifier.
    Pas certain que l'assurance exige la reconstruction de la patinoire pour verser le solde.

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  3. Bien sûr. Vous avez raison. Les dépenses de fonctionnement induites par le traitement du chantier de la Place du Marché, depuis l'incendie jusqu'à la reconstruction font partie des dépenses qui doivent être comptabilisées.

    Nous n'avons jamais pensé différemment.

    Ce qui est contestable c'est de mélanger des sommes éligibles au FCTVA et des sommes qui ne le sont pas et d'amalgamer le tout en prétendant que le résultat est TTC alors que le FCTVA a été déduit.

    Pour les indemnités d'assurances, le Conseil Municipal a voté le 15 octobre 2002 l'acceptation des indemnitées proposées par la compagnie d'assurance AXA (délibération n°11).

    Cette proposition se décomposait comme suit :
    - indemnisation immédiate de 2.497.669 €, dont 250.000 € pour la mise en sécurité du site, dont 61.271 € d'honoraires d'expert, dont 64.500 € d'indemnisation de la surfaceuse de la patinoire (qui venait d'être achetée). Reste 2.121.898 €.
    - indemnisation différée de 488.028 € qui sera versée après travaux et sur justification d'une dépense d'au moins 2.497.669 €HT correspondant à la reconstruction effective d'une patinoire ou d'un autre équipement à usage communal.

    Cette dernière somme n'a pas à notre connaissance la moindre chance d'être remboursée à la Ville. On imagine que si M. VLIEGHE avait obtenu cela il l'aurait porté à la connaissance du Conseil Municipal fusse au niveau des débats budgétaires.

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  4. Quand j'ai écrit ...Même si les "dépenses de fonctionnement" telles que citées ne sont pas à proprement parler des dépenses d'équipement, elles n'en constituent pas moins un des éléments du prix de revient des travaux d'investissement entrepris par la collectivité...je voulais dire que lesdites dépenses de fonctionnement étaient éligibles au FCTVA et ce, contrairement à votre analyse.
    Concernant l'indemnité d'assurance, la Commune doit la percevoir en sa totalité, puisdqu'il y a bien un éqipement communal. Roger n'a donc pas tord.
    Reste la subvention et le FCTVA...a vérifier.

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  5. @Anonyme de 16h07

    Contrairement à vous, qui semblez très informé, nous n'avons fait aucune analyse.

    Nous nous sommes bornés à lire les déclarations de la mairie.

    Si vous savez que les dépenses de fonctionnement indiquées par la Ville sont en fait des dépenses d'investissement par destination alors le péché de l'ami Roger est encore plus grave : il a doublement chercher à induire les Vésigondins en erreur.

    Vous déclarez : "Quant à l'indemnité d'assurance la commune doit la percevoir en sa totalité, puisqu'il y a bien un équipement communal..."

    De quel équipement voulez-vous parler ?

    Du parking ? il existait déjà et était exclu des accords entre AXA et la Ville.

    De la dalle ? Ce n'est pas, nous semble-t-il, un équipement communal.

    En tout cas à ce jour la Ville n'a pas reçu ce complément d'indemnité.

    Votre "doit" est donc un peu présomptueux.

    A moins que vous ne sachiez des accords à venir entre AXA et la Ville.

    Si c'est Roger qui vous dit cela, M. l'Anonyme, alors il signe son énième mensonge, car l'article présente l'indemnité comme acquise, pas comme une hypothèse non encore présentée au Conseil Municipal.

    On est loin de la transparence qui sied si bien aux responsables de l'argent public.

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