Jusque cette année les vernissages étaient présidés par la ou le Président(e) entouré(e) des invités d'honneur.
Souvent le Maire intervenait juste après le discours inaugural, parfois aussi le député...
Jamais ils ne présidaient cette manifestation dont tout le mérite revenait à l'Association !
Depuis quelques années le logo du Théâtre figurait sur l'invitation.
Il faut dire que pour accueillir l'association le Théâtre devait, pendant quinze jours, réduire sa salle de 800 à 400 places.
Cette année le logo de la Ville figure sur l'invitation (pour faire bon poids l'association a également mis celui du Conseil Général) et surtout : le 1er (par tirage au sort !) vice-président de la C.C.B.S. a exigé de Présider le Vernissage.
Ce besoin d'attirer l'attention sur son auguste personne a tout de suite été qualifié d'enflure par certains contempteurs de Robert VARESE.Ils ont également souligné son exigence que son nom soit en majuscule alors que celui de la Présidente de l'Association était en minuscule...
Quelques uns de nos lecteurs, spécialisés dans les manifestations de l'Ego ont permis de mieux cerner le débat : pour eux ce n'est pas de l'enflure, juste une hypertrophie du moi !
Ils l'expliquent comme ceci :
une personnalité dont toute la vie professionnelle aurait été confrontée au rejet de ceux qui l'aurait embauchée pour finir par la pousser systématiquement vers la sortie pourrait accuser un sentiment d'échec tel qu'elle aurait besoin de se mettre en valeur pour ne pas sombrer dans des tendances suicidaires.
Cela expliquerait le besoin de mettre en avant un titre obtenu par hasard, le besoin de toujours figurer au premier plan, le besoin d'être inscrit en MAJUSCULES et surtout celui d'accaparer des manifestations pour lesquelles elle n'aurait aucun mérite.
On nous dit que, si cette personnalité souffre d'une petite taille, ce pourrait être encore plus difficile pour elle.
On insiste sur la considération que tous les hommes de bonne volonté (et aussi les femmes) devraient lui témoigner s'ils ne veulent pas porter la responsabilité de ses pulsions morbides.
Impressionnant !
RépondreSupprimerLes règles de la chasse veulent que l'on ne tire pas sur un faisan qui "piète" mais la c'est un faisan qui fait pitié !
RépondreSupprimerAnalyse digne du "mentalist".
RépondreSupprimerMalheureusement, les gens qui souffrent de ce genre de troubles sont les derniers à s'en rendre compte et donc, ne prennent pas les mesures qui s'imposeraient...partir.