lundi 28 juin 2010

La sincérité du budget primitif 2010

Cette seconde page est un morceau d'anthologie.

Digne des plus grands équilibristes, R.Varese présente la dissolution du SIVU comme une contrainte imposée par la Sous-préfecture, responsable de tous les avatars subis.

Anticiper une demande votée par le conseil syndical le 21 décembre aurait selon lui été insincère.

Il omet de préciser qu'il connaissait dès 2008 le point de vue des communes et que si la demande n'a pas été votée en novembre c'est qu'au mépris de sa parole il a essayé de priver les villes de ce remboursement. (Voir à ce sujet l'article de PHENIX).

En termes de comptabilité, publique comme privée, sont sincères des prévisions qui intègrent, au moins sous forme de provisions, toutes les mauvaises nouvelles potentielles.
L'argument du maire est donc spécieux.

Dans le paragraphe suivant il énonce très sérieusement que le remboursement des subventions (devenues sans objet) reçues du Conseil Général ne constitue pas une dette mais une créance. Nous ne savons comment réagira l'élu qu'est A.Michel mais nous dirions "Robert tu attiges !".

La fin de la page 2 et le début de la page 3 voient à nouveau pointer le contexte national auxquelles sont jointes les pensées des grands économistes. No comment.

Le mépris du maire vis à vis de M. Michel est palpable et confine au grotesque.

Après avoir énoncé que le caractère différé au 1er juillet mais avec effet rétroactif au 1er janvier des taux d'imposition justifierait selon lui que le budget reste en déséquilibre jusqu'au 24 juin (c.à.d. postérieurement à la lettre de M. Michel) et que le vote d'un budget supplémentaire règle ce déséquilibre.

Il pousse le cynisme jusqu'à essayer de faire accroire que ce serait les employés municipaux qui seraient responsable de ce vieux schéma budget primitif prématuré suivi d'un budget supplémentaire a posteriori. En vérité c'est lui et lui seul qui a imposé cette régression à la Ville.
Aucune commune sérieuse de la strate n'utilise plus cette gestion municipale de grand-papa.

Pis encore le maire se permet de suggérer à M. Michel que se dernier aurait besoin de se former.

Nul doute que M. Michel appréciera quand on sait que la comptabilité M14 lui est certainement mieux connue qu'à MM. Varese et Vlieghe. L'hôpital qui se moque de la charité.

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