jeudi 7 octobre 2010

La revue d'octobre

Nos critiques auraient-elles fait mouche ? Trois semaines, montre en main, après la distribution le 15 septembre dernier de la revue municipale de Septembre, la Ville a fait distribuer la revue d'Octobre.

Certes nous sommes déjà le 6 mais nous n'étions plus guère habi
tués. Certes elle ne compte que 22 pages contre 26 pages à la précédente mais ce qui compte c'est qu'elle est là.

Certes il ne s'agit plus que du compte-rendu des activités des diverses associations qui ont toujours fait la force du Vésinet mais soyons objectifs que pourrait-on attendre d'autre d'une revue à tirage mensuel ?

Certes les quelques nouvelles distillées par la municipalité sont toujours aussi avares de renseignements :

Pourquoi le conservatoire a-t-il changé de directeur ? Qu'est devenue la directrice qui n'avait pas les diplômes requis ? Recrutée par le maire, payée sans compter pendant deux ans, pourquoi cet échec et pourquoi aucune explication ?

Pourquoi les tarifs du stationnement souterrain place du marché ont-ils été baissés ? Quelle est la fréquentation du parking le plus cher du monde ? Pourquoi la Ville ne dit-elle pas qu'elle a augmenté les tarifs du stationnement de surface ? Y-a-t-il un rapport entre les deux informations ?

Pourquoi la Ville prétend-elle être attentive à ses aînés et omet-elle de rappeler que les deux hivers derniers les hôtes des résidences gérées par la Ville ont souffert de pannes de chauffage qui ont duré plusieurs semaines ? Pourquoi Mme TRITANT prétend-elle qu'une attention toute particulière est portée aux personnes agées de plus de 60 ans alors qu'elle n'a pas réagi lorsque le CCAS lui a annoncé les pannes. Une année mettons, mais deux années Mme TRITANT, comment le justifier ?

Heureusement il y a deux rubriques que nous attendons tous chaque mois, un peu comme les bandes dessinées à la fin des journaux de nos parents, l'éditorial du maire et les tribunes des conseillers municipaux. (En cliquant ici vous accèderez à l'article que nous consacrons à ces tribunes).

Et là ! Chapeau bas M. le Maire !

Un éditorial comme celui-là on en reveut chaque mois.

Commencez votre éditorial en évoquant ces personnes qui surveillent les enfants sur les aires de jeux et dont on ne sait trop bien à quelle génération elles appartiennent pour conclure sur le maintien et les soins infirmiers à domicile, c'est du grand écart !

Vous nous aviez révélé dans votre précédent éditorial que vous étiez équilibriste, mais... petit cachottier vous êtes aussi gymnaste !


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